Salvador Sanz

Objet assez bizarre, à cheval sur plusieurs genres... Il est vrai qu'avec tout ce qui a été fait sur les monstres, les créatures extra-terrestres et le fantastique (Godzilla? Alien? King Kong? Cthulhu?), il est difficile de trouver de l'originalité.

Celle-ci est certainement graphique, avec des dessins assez somptueux et une impression de lenteur, même dans l'action, qui tranche avec les productions survitaminées du même genre. Les "batailles" entre "monstres" ne sont pas l'essentiel du scénario. Leurs déplacements, leurs immobilités sont l'objet d'un beau travail et figent le temps.

Cela tombe bien car le scénario est un peu basé sur ce concept, il semble y avoir une temporalité remodelée par les créatures.

Bon, je ne vous cacherai pas que les quelques dialogues explicatifs autour de cela m'ont semblé assez fumeux mais on ne va quand même pas exiger qu'un dessinateur scénariste de bande dessinée passe un examen de relativité générale...

Il y a quelque chose d'original dans cette proposition et j'irai au bout de cette série (encore un apparemment) pour savoir si, comme il le semble ici, les monstres ne meurent jamais vraiment (Tiens, ça me fait penser à l'actualité...).

Le scénario est absolument bizarre et je n'ai pas adhéré du tout. Je n'ai pas trouvé de plaisir à la lecture, ni un quelconque intérêt ce qui paraître parfois assez accessoire. Le récit est tiré par les cheveux.



Pour le graphisme, je serai beaucoup moins catégorique. Il y a une beauté des images qui dévoile un côté assez onirique et presque gothique. Cela reste assez glacial mais force est de constater une remarquable précision du trait.



En conclusion, inintéressant et non distrayant quant au récit. Par contre, un dessinateur hors pair.

Nous voilà plongé en Argentine avec, comme tout pays et surtout, comme toute culture, des légendes connues ou moins connues mais présentes dans la tête de chaque personne.

Chez nous on connait le monstre du loch Ness, et en Argentine ( mais aussi en Colombie, au Portugal, au Pérou, Brésil et principalement Mexique ), on a le Chupacabra qui veut littéralement dire "suceur de chèvres".



On est donc en présence de monstres, de mythes, une pincée de Lovecraft et bam, Mega !



Une BD avec un mélange plutôt osé mais qui fonctionne parfaitement ! Un scénario qui certes, peut sembler classique ; mais qui au final, de par le récit, le twist et la façon d'introduire le tout, nous donne quelque chose de vraiment super à lire et découvrir.



Ce tome 1 n'est pas une BD avec énormément de texte. Et pourtant, le peu que l'on a est d'une justesse absolue.

Que ce soit les dialogues entres les personnages ou les apartés, tout colle parfaitement. Le récit est fluide et on est entrainé dès le début sans pouvoir lâcher prise jusqu'à la dernière page.



Quant aux dessins, ils sont tout simplement magnifiques ! Le lecteur est scotché devant des visuels à couper le souffle ! Des planches aux couleurs remarquables, à la lumière parfaitement maitrisée et à l'ambiance unique !



L'auteur est généreux dans son dessin, les perspectives imposantes rendent les choses grandioses, presque luxueuses et glorieuses.
Lien : https://www.labulle-lunelopo..

En reprenant les canons des récits de monstres géants, Salvador Sanz parvient à se démarquer du reste de la production grâce à un récit efficace et une virtuosité graphique rare.
Lien : https://www.actuabd.com/Mega..

Tout l'intérêt de ce premier volume ne venant donc pas vraiment de l'originalité de l'intrigue, mais plutôt de la qualité de la narration, du rythme et surtout de la virtuosité graphique de Sanz qui nous éblouit du début à la fin.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..