Citation de Cielvariable
Chez eux, l’expression des sentiments, particulièrement en public et de
la part des autres, devient source de gêne. Ils affichent de la dureté et
préfèrent agir plutôt que laisser parler leurs émotions.
Ces risque-tout ont un réel goût pour le mouvement, l’action, et gravitent
volontiers dans l’entourage de ceux qui cherchent la nouveauté et n’hésitent
pas à pas prendre des risques pour l’atteindre. De manière significative, les
activités qui apparaissent risquées aux yeux de l’individu moyen – escalade
d’une montagne, descente en ski – ne revêtent que peu d’intérêt et un dan-
ger moindre pour nos audacieux.
Le degré de hardiesse peut varier selon le cadre social. Les é tudes des
dynamiques de groupe confirment qu’un motif appelé Risky Shift intervient
lorsque les membres réunis s’encouragent mutuellement à « oser » et
aboutissent à une prise de risque plus grande que s’ils avaient été seuls.
Lorsqu’un groupe est confronté à un problème, ses membres se plieront
plus volontiers à des solutions drastiques s’ils se sentent protégés par une
volonté collective. Le psychologue social Irving Lester Janis a nommé ce
phénomène « pensée groupale » ou « pensée moutonnière ». Dans son
livre Victims of Groupthink (« Les victimes de la pensée de groupe »), il
illustre cette dynamique en citant l’exemple de la décision désastreuse,
prise par le comité stratégique de l’armée américaine, qui présida à l’inva-
sion du Cambodge durant la guerre du Vietnam.
Par ailleurs, les biochimistes ont surnommé « accros à l’adrénaline » ces
aventuriers extrêmes qui semblent mus par un authentique besoin physique
de maintenir un haut niveau d’adrénaline afin d’être heureux. S’il est juste
d’avancer que ces limites extrêmes de la psyché humaine sont influencées
par des facteurs psychologiques, il faut également tenir compte de l’in-
fluence familiale, déterminante dans notre capacité à oser ou pas. Qui de la
nature ou de l’éducation, de l’acquis ou de l’inné, favorise le comportement
à risque ? Les études montrent que les parents qui offrent des environne-
ments stimulants à leurs enfants sont probablement eux-mêmes du genre
téméraire. Mais, si l’enfant emprunte effectivement cette voie, il est difficile
de décréter ce qui a été le plus déterminant, l’hérédité ou l’éducation.
la part des autres, devient source de gêne. Ils affichent de la dureté et
préfèrent agir plutôt que laisser parler leurs émotions.
Ces risque-tout ont un réel goût pour le mouvement, l’action, et gravitent
volontiers dans l’entourage de ceux qui cherchent la nouveauté et n’hésitent
pas à pas prendre des risques pour l’atteindre. De manière significative, les
activités qui apparaissent risquées aux yeux de l’individu moyen – escalade
d’une montagne, descente en ski – ne revêtent que peu d’intérêt et un dan-
ger moindre pour nos audacieux.
Le degré de hardiesse peut varier selon le cadre social. Les é tudes des
dynamiques de groupe confirment qu’un motif appelé Risky Shift intervient
lorsque les membres réunis s’encouragent mutuellement à « oser » et
aboutissent à une prise de risque plus grande que s’ils avaient été seuls.
Lorsqu’un groupe est confronté à un problème, ses membres se plieront
plus volontiers à des solutions drastiques s’ils se sentent protégés par une
volonté collective. Le psychologue social Irving Lester Janis a nommé ce
phénomène « pensée groupale » ou « pensée moutonnière ». Dans son
livre Victims of Groupthink (« Les victimes de la pensée de groupe »), il
illustre cette dynamique en citant l’exemple de la décision désastreuse,
prise par le comité stratégique de l’armée américaine, qui présida à l’inva-
sion du Cambodge durant la guerre du Vietnam.
Par ailleurs, les biochimistes ont surnommé « accros à l’adrénaline » ces
aventuriers extrêmes qui semblent mus par un authentique besoin physique
de maintenir un haut niveau d’adrénaline afin d’être heureux. S’il est juste
d’avancer que ces limites extrêmes de la psyché humaine sont influencées
par des facteurs psychologiques, il faut également tenir compte de l’in-
fluence familiale, déterminante dans notre capacité à oser ou pas. Qui de la
nature ou de l’éducation, de l’acquis ou de l’inné, favorise le comportement
à risque ? Les études montrent que les parents qui offrent des environne-
ments stimulants à leurs enfants sont probablement eux-mêmes du genre
téméraire. Mais, si l’enfant emprunte effectivement cette voie, il est difficile
de décréter ce qui a été le plus déterminant, l’hérédité ou l’éducation.
