VICTOR. – C’est vite dit. J’ai toujours voulu être libre. Je ne sais pourquoi. Je ne sais pas non plus ce que ça veut dire, être libre. Vous m’arracheriez tous les ongles que je ne saurais pas vous le dire. Mais, loin des mots, je sais ce que c’est. Je l’ai toujours désiré. Je le désire toujours. Je ne désire que cela. D’abord j’étais prisonnier des autres. Alors, je les ai quittés. Puis j’étais prisonnier de moi. C’était pire. Alors, je me suis quitté. (S’absente.)