Nationalité : France
Né(e) à : Saint-Georges-les Bains, Ardèche , le
22/02/1898
Mort(e) à : Colmar (Haut-Rhin) , le
1er avril 1975
Biographie :
Samuel MOURS est né dans « une famille de petits propriétaires pauvres et pieux » comme il aimait à le répéter lui même. Au sortir de l'école primaire en 1904 il est berger, ouvrier agricole (1904 1909). Il fait des études de 1909 à 1913 à l'École Modèle de Mens-en Trièves (Isère) qui formait des instituteurs protestants.
Incorporé dans l'armée en octobre 1913, il est « classé », étant sourd de naissance de l'oreille gauche, service auxiliaire. Pendant la guerre de 1914/1918, il participe à la Campagne d'Orient: d'abord dans les Dardanelles (mars 1915- janvier 1916) puis à Salonique (février 1916-septembre 1917). Il est versé dans une unité combattante et envoyé sur le front français en avril 1918. Il parcourt avec son unité l'Aisne, les Vosges et la Champagne (d'avril à novembre 1918). Il ne sera démobilisé que fin juin 1919.
D'octobre 1919 à juillet 1926, il est instituteur libre protestant au Creusot (Saône et Loire) où il épouse, le 3 août 1922, Lucie Marcelin dont il aura un fils le 27 juin 1925. Voulant devenir évangéliste il entreprend, dans ce but, des études par correspondance à l'école d'évangélistes de « La Cause ».
De 1926 à 1943, il est chargé d'abord comme "évangéliste", puis, à partir de 1940, comme pasteur, de la paroisse de Gilhoc-Grozon (Ardèche). La thèse de baccalauréat en théologie qu'il soutient en 1939 devant la Faculté de théologie de Montpellier est consacrée à un prédicant martyr, le pasteur du Désert Fauriel Lassagne (1705 1739). Ce quatrième livre marque son très vif intérêt pour l'histoire qu'il conservera jusqu'à la fin de sa vie.
De 1940 à 1943, tout en continuant à assurer la desserte de la paroisse de Gilhoc-Grozon, il est chargé, comme pasteur, de la paroisse de Boffres (Ardèche).
De 1943 à 1955, il est pasteur dans la paroisse du Teil/Villeneuve de-Berg (Ardèche).
De 1955 à 1960 il est conservateur de la Maison de Calvin à Noyon (Oise) qu'il rénove et transforme.
En 1960, il se retire dans sa maison natale qu'il ne quittera qu'à la fin de 1973, pour Nyons (Drôme) après avoir été fait, en 1965, docteur honoris causa par la Faculté de Théologie de Montpellier.
Il est mort le à Colmar (Haut Rhin) où il s'était retiré auprès de son fils, après la mort à Nyons (Drôme) de sa femme le 28 juillet 1974.
+ Voir plusSource : Portraits d'ardéchois
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