Sandra Dumeix

En Australie, Athenaïs, une jeune femme d'origine grecque, découvre la vie paisible et harmonieuse d'une communauté aborigène du désert de Kimberley qu'elle a rejoint après huit heures d'avion et trois de 4X4. Très vite, elle s'attache à Tjukurpa, un jeune orphelin de 7 ans, qu'elle apprivoise doucement et qui la considère comme sa nouvelle mère. Athenaïs songe à s'installer définitivement dans cette tribu mais Georgio, son ancien compagnon, part à sa recherche en profitant d'une série de reportages dans l'outback australien et finit par la retrouver...

Plus qu'un roman sur l'Australie, « La poussière des âmes » est surtout un témoignage et un plaidoyer pour la survie des Aborigènes d'Australie. Sandra Dumeix les connaît bien. Elle a séjourné longtemps parmi eux et sait très bien les présenter à ses lecteurs, les faire connaître et les faire aimer. Elle nous apprend que leur taux de suicide est six fois plus élevé que la moyenne nationale. Que leur taux de chômage est quatre fois supérieur à la moyenne nationale. Que leur espérance de vie est inférieure de vingt ans à celle des autres Australiens et que leurs femmes ont 41 fois plus de risques de se retrouver en prison que les autres femmes. Alcoolisme, drogue et suicide d'enfants font des ravages dans toutes les communautés. Et pourtant, ces gens vivent pratiquement sans argent et uniquement de ce que la terre leur procure. C'est un peuple mystique, chamanique, proche des forces de la nature et particulièrement attachant. Une jolie histoire qui se termine tristement mais qui plaira à celles et ceux qui aiment les grands espaces et qui s'intéressent aux peuples primitifs.
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