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Citation de Cielvariable


ARIEL, 16 h 05

J’ai été projetée par terre, je suis tombée lourdement sur le côté. J’avais mal à l’intérieur, comme si on avait compressé ma cage thoracique et qu’il n’y aurait plus eu de place pour mes organes. Des craquements énormes se sont fait entendre – probablement la structure de l’école qui protestait – et des bruits de métal qui se tordait. Ça ressemblait à des hurlements de bêtes agonisantes. J’avais peur que le bâtiment ne s’écroule et qu’on soit ensevelis vivants. Je me suis roulée en boule sur le plancher en protégeant ma tête avec mes bras repliés. J’entendais des objets tomber autour de moi, peut-être des morceaux de plafond, de toute façon, je gardais les yeux fermés. Il y avait ce grondement en permanence, comme un roulement de tambour qui provenait des entrailles de la Terre. Ça faisait peur, vraiment.Puis, après une minute ou deux, le silence est revenu.Je me suis mise à tousser, puis j’ai ouvert les yeux. De la poussière blanche avait envahi l’espace, tout autour de moi. C’était comme si je me trouvais dans un nuage. Je ne voyais rien; il y en avait partout et ça entrait dans mes narines, dans ma bouche. Ça goûtait la craie. J’ai senti la panique monter dans ma gorge.
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