Pour lui en tout cas, comme pour moi, la foi semblait inséparable de la beauté. Et d'avoir remué ce qui le faisait vivre, il en vint à me poser une question vitale : "peut-on vraiment réparer les blessures de l'enfance ?" "S je n'y croyais pas, je ne serais pas là", je ne puis-je que lui dire. Juste avant d'ajouter ; "Sinon, d'ailleurs, que serait la foi ?". Plus tard il confirmerait qu'un tel acte de foi, lui-même ne l'avait pas encore fait, même lorsqu'il était "entré dans la vie religieuse".