- Nous sommes attaqués ! hurla l’homme, sa voix indubitablement au bord de l’hystérie. Nous devons nous replier en orbite !
- Ce ne serait pas prudent, dis-je sans élevé la voix […] Il nous faudrait des heures pour rejoindre le vaisseau si nous abandonnions cette trajectoire et nous n’avons pas de ressources suffisantes en oxygène. Vous finiriez probablement asphyxié, comme nous tous.
- Nous avons une marge de manœuvre, insista le pilote.
Je secouai la tête.
- Nous oui, mais pas vous. Je laissai ma main droite effleurer la crosse de mon pistolet laser et il devint plus pâle encore.