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Ciaphas Cain tome 2 sur 9

Gilles Chassignol (Traducteur)
EAN : 9782359610055
237 pages
Bibliothèque interdite (17/09/2009)
4.03/5   19 notes
Résumé :
Le commissaire Ciaphas Cain : héros de l'Imperium, respecté par ses pairs et une inspiration pour ses hommes - c'est du moins ce que le miroir déformant de l'Histoire aimerait vous faire croire. La réalité est bien différente, étant donné que Cain cherche avant tout à éviter les ennuis. Alors qu'il est affecté, avec son régiment de gardes de Valhalla, sur le monde glaciaire de Simia Orichalcae, sa quête d'une petite existence tranquille est soudainement interrompue ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Second tome de la série Ciaphas Cain, commencée par Pour l'empereur.

Petit rappel : Ciaphas Cain est commissaire. En dehors de la chaîne hiérarchique, chargé d'inspirer aux soldats une indéfectible loyauté envers l'empereur, les gens ne sont en principe pas très content de le voir. Mais Ciaphas Cain est, de son propre aveu, un poltron et un égoïste. il n'empêche qu'il a rencontré et surpassé la quasi totalité des différentes sortes d'ennemis de l'empire et auréolé de gloire, surpassé par sa légende, même s'il fait souvent de gros efforts dans ses mémoires, pour démontrer que les actions où il parait mû par l'altruisme ou la loyauté ne sont en rien motivées par ces nobles sentiments, on peut se demander si sa conscience aiguë de ses propres défauts, ne le rend pas aveugle à ses qualités. Bref il est apprécié.

Ce deuxième opus se passe environ un an après son affectation au 597 Valhalla. le régiment est affecté sur le monde glaciaire de Simia Orichalcae (mondes qui sont la spécialité du régiment) pour défendre une raffinerie de prométhéum contre une horde d'Orks qui a infecté le monde. On se prépare à une défense à un contre trois (mille contre trois mille). Une mission presque de tout repos. Mais hélas, un ennemi bien plus puissant rode déjà à l'intérieur du dispositif.

Le roman est construit de la même façon que le premier. le récit est tiré des mémoires de Cain et annoté par Amberley Vail, inquisitrice de l'ordos Xenos.
Ce système de note d'ailleurs, assez malin, permet d'éviter trop de digressions et de maintenir le rythme du récit par ailleurs soutenu.
Quelques redites (qu'on trouvait déjà dans le premier tome), comme la propension de Cain à s'auto-dénigrer, la critique systématique de Vail des extraits de Sulla, les allusions permanentes à l'hygiène corporelle de Jurgen et l'annonce régulière qu'un grand danger est à venir (histoire d'augmenter l'effet dramatique) commencent à lasser un petit peu, mais l'ensemble reste très agréable à lire.

Un héros finalement plus égoïste que trouillard, mais éminemment sympathique et qu'on aime suivre dans ses aventures....
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Voici , le deuxième tome dédié au personnage principal . Les différents tomes de cette ramification des récits Warhammer en plusieurs récits , se lisent séparément sans problème .
Très sincèrement , j'ai pris mon pied et je me suis léché les doigts .

Il est ici question de tenir une position , ce n'est pas gagné sur ce monde glacé, très hostile naturellement et de plus envahis par des ennemis implacables .
Une menace encore plus grave se terre probablement dans les profondeurs de cette mine très dangereuse.
Les soldats erreront pas mal de temps dans les couloirs de glace sous la surface et feront évidement de mauvaises rencontres .
En surface la résistance héroïque se déroule , selon les modalités d'un siège , envers et contre tout , sur un mode désespéré et tenace , au grès de coup de boutoir fracassants .

Le personnage principal est délicieux . Il a tout du poltron malin , économe des jours de sa vie périlleuse , pépère au fond , qui aspire à ses charentaises et qui n'a qu'une idée en tête :
s'en sortir en sauvant la face héroïquement et en donnant l'apparence de prendre soin de ses soldats , pour qu'ils l'adorent , et qu'ils évitent ainsi de le butter , par manque de respect ou de confiance .
En plus ils n'est pas désagréable pour lui de les voir éventuellement se mettre en tête de lui sauver la vie , c'est toujours pratique non ?

Il y a un humour qui est très agréable , assez fin , parfois légèrement popotes .
Un texte hautement recommandable à tous , et pas seulement aux amateurs de SF militaire .
Le jargon Warhammer ne désoriente pas le lecteur novice dans ce roman assez court . le lecteur étranger à cet univers s'y sentira comme un poisson dans l'eau .

Pour moi ce roman est un sans-faute : Plaisir , action , suspens , bonne caractérisation et un humour réussi qui en plus confère par ses développements une incontestable profondeur à cet univers et à ce monde assiégé et sans espoir .

Les théâtres d'opération sont variés , galeries souterraines , corridors miniers , montagnes affutées , installations minières , un froid mortel presque partout … ou pas …
Les protagonistes sont variés également , humains plus ou moins modifiés , ou pas modifiés et autres non-humains très capables de faire mal .

Enfin le rythme est bien calibré et le récit est dense …

Un sans-faute aux modestes objectifs certes , mais un sans-faute néanmoins …
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Dans ce tome 2 des archives Cain, notre commissaire militaire après avoir empêché de entre-tuer les membres masculins du 301e Valhalla et les membres féminines du 269e Valhalla, doit empêcher les rapprochements trop intimes au sein du tout nouveau tout beau 597e Valhalla… ^^
Mais rapidement on sonne le rappel des troupes et pour se porter au secours d'une immense raffinerie de prométhéum située sur le monde glaciaire de Simia Orichalcae, menacée par l'amorce d'une waaagh ork qui se rapproche de sa position.
Le roman est construit de la même façon que le premier, c'est-à-dire que l'inquisitrice Amberbey nous présente un récit tiré du foutoir autographique du légendaire commissaire Ciaphas Cain. Donc on retrouve à plusieurs niveaux le chassé-croisé entre comique de situation et comique de répétition avec les remarques sarcastiques et les autodénigrement de Cain, les notes de pages malicieuses d'Amberley, les digression sur l'apparence et l'odeur de Jurgen, la régulière annonce des emmerdes à venir, et cerise sur le gâteau, les extraits des mémoires de Jenit Sulla, qui ressemble de plus à la version féminine de l'adjudant Édouard Mahuzard des "Morfalous" (oui, celui qui pense que toute perte inférieure à 100% est négligeable dans l'accomplissement de la mission ^^).
"Labyrinthe de glace" sort donc du même moule que "Pour l'Empereur !" puisque Ciaphas Cain et son majordome malodorant passe le plus clair du roman dans les tunnels qui s'étendent en dessous du site industriel tandis que le 597e Valhalla est chargé de contenir la waaagh ork en surface. Sauf que dans le tome 1, c'était l'inquisitrice Amberley Vaill qui avait réquisitionne Cain pour sa mission suicide souterraine, alors qu'ici c'est de son plein gré qu'il va fureter en sous-sol (pour échapper au froid, aux combat et à ses soi-disant crises d'agoraphobie qui surviennent toujours durant les conflits).
En plus, ce couillon s'y colle 3 fois, et à chaque fois c'est pire que la fois d'avant. Parce qu'on est un peu quand même dans un slasher !!!

Les clins d'oeil à "Predator", "Aliens", "Predator versus Alien", Jason Vorhees ("Vendredi 13"), Leatherface ("Massacre à la tronçonneuse"), "Terminator", "Le Trou Noir" (déjà mis à contribution par Dan Abnett dans "Eisenhorn", le capitaine Reinhardt et l'inquiétant Maximilian étant ici remplacés par le capitaine Durant et la sinistre Mazarine), "Les Montagnes Hallucinées" (Lovecraft)… sont réjouissants pour qui apprécie le genre horrifique.
Car tous les codes dudit genre sont ici détournés : la mystérieuse série de disparitions / accidents / meurtres, le groupe qui se sépare (et dont on ne reverra jamais les membres qui partent à gauche… ^^), les traînards qui disparaissent dans les sombres tunnels souterrains, la monstrueuses créature venue d'ailleurs, pas si esseulée qu'on voudrait bien le croire, le geek tourmenté par une curiosité qui va provoquer moult catastrophes; la sombre conspiration pour amener des colons sur un site xénos dangereux voire mortel, les notables qui devant le danger préfèrent parler productivité et rentabilité, les horreurs indicibles et leur aura de terreur nécessitant plusieurs jets de SAN pour ne pas sombrer dans folie (les joueurs de "L'Appel de Cthulhu" comprendront ^^)… Pour parfaire le tableau, il ne manquait plus que la bimbo blonde s'écriant « on va tous mourir ! »

Au final un bon moment de littérature populaire, un peu gâché par une fin quelque peu expédié (je commence à avoir l'habitude avec les auteurs de SFFF anglais) et par un manque d'ambition dans la prose et le style, bref dans la littéralité. J'ai presque envie d'enchaîner de suite avec la suite intitulé "La Main du traître" !

PS1 : en cours de lecture, soyez attentif pour repérer le pilote fan d'une vieille série intitulée "Les Têtes brûlées"... ^^
PS2 : j'ai lu "Le Labyrinthe de glace" dans l'omnibus "Ciaphas Cain, Héros de l'Imperium", et la structure du recueil évente un peu le suspens puisque qu'à chaque fois l'ennemi du roman à venir est mis à l'honneur dans la nouvelle qui le précède…
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Deuxième tome de la saga Caphias Cain.
Excellent encore une fois. Un vrai plaisir de lire des combats dans le monde de 40k ou il n'y a même pas de mentions de spaces marines. Rien d'historique, d'épique. Juste une mission conté à la première personne par notre commissaire pleutre, humide mais qui au final ne l'est même pas.
le rythme est bon. Ici, une mission de protection d'usine minière de prométheum, ressource nécessaire au voyage dans l'espace sur un monde glacier contre des orks tourne au bordel général avec la découverte d'un nouvel ennemi...
Un plaisir de lecture même si, oui je suis exigeant, un peu plus de Lore ou d'informations sur les systèmes spatiaux seraient les bienvenus. Plus de contexte quoi. Suivre le troufion, c'est bien, le suivre en ayant une vision générale, c'est mieux.
Mais foncez, c'est parfait. Allez, la suite.
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Deuxième aventure de Ciaphas Cain (le héros malgré lui …qu'il dit) :il se retrouve avec son régiment de la Garde sur un monde qui est une sorte de congélateur planétaire ( le Valhala pour les Valhala ) confronté à une marée verte (pas des algues , des Orks) ce qui n'est pas vraiment anodin mais qui se combine avec la résurgence au coeur glacé du monde d'une menace bien pire . Ciaphas n'est plus en compagnie de son inquisitrice préférée mais toujours protégé par Jurgen son pittoresque et odorant assistant , plein de talents cachés.
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
[De « Notre ami le prométhéum », presses éducatives impériales]
Depuis les machines de guerre, bénies de l’Empereur, de l’Astartes, jusqu’au plus humble remorqueur orbital, on peut vraiment dire que l’Impérium fonctionne au prométhéum. Rien que cela peut paraître comme merveilleux, mais cette substance miraculeuse nous donne bien plus que la source d’énergie qui nourrit l’esprit de la machine de nos véhicules. Les sous-produits alchimiques de sa fabrication fournissent les matériaux bruts d’une vaste gamme d’accessoires indispensables à nos vie de tous les jours, depuis les teintures, plastiques et composés pharmaceutiques, jusqu’aux barres de protéines synthétiques qui forment la base du régime des prolétaires sur certains des mondes-forges les plus rudes.
Mais c’est l’inflammabilité qui permet ses utilisations les plus sacrées. Des lance-flammes châtiant les damnés grâce au feu purificateur des jutes, aux composés alchimiques des explosifs qui les réduisent en poussière, c’est cette substance bénie entre toutes qui protège et préserve nos foyers du xenos, du mutant et de l’hérétique.
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Une horrible sensation de prémonition s'enfonça dans mon estomac tandis que je l'observais. J'avais de terribles soupçons sur ce que cela pouvait être, mais priais l'Empereur avec ferveur de me tromper (non que j'ai crue un seul instant qu'Il puisse effectivement m'entendre, mais on ne sait jamais, et cela soulage le stress.)
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Au risque de sembler présomptueux, j’avais quelques raison d’être content de moi, au moins sur un point. J’avais hérité de la surprenante responsabilité d’un régiment mixte monté de bric et de broc avec les débris de deux unités unisexes rescapées des combats qui s’étaient cordialement détestés de prime abord. Maintenant, j’étais presque confronté au problème inverse : je devais maintenir la discipline, alors qu’ils commençaient à se sentir à l’aise les uns avec les autres dans leur travail, et que les nouvelles affectations de poste installaient un nécessaire union entre les partenaires, (parfois un peu trop littéralement, ce qui empirait encore les choses, surtout lorsque la fraternisation souhaitée se transformait en disputes d’amoureux, ruptures difficiles ou histoires de jalousie. Je commençais à comprendre pourquoi la vaste majorité des régiments de la Garde Impériale étaient séparées par sexe). Fort heureusement, rares étaient les problèmes qui ne pouvaient être résolus par une réprimande sévère, une réaffectation rapide des protagonistes et une transmission de la patate chaude à l’aumônier.
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- Nous sommes attaqués ! hurla l’homme, sa voix indubitablement au bord de l’hystérie. Nous devons nous replier en orbite !
- Ce ne serait pas prudent, dis-je sans élevé la voix […] Il nous faudrait des heures pour rejoindre le vaisseau si nous abandonnions cette trajectoire et nous n’avons pas de ressources suffisantes en oxygène. Vous finiriez probablement asphyxié, comme nous tous.
- Nous avons une marge de manœuvre, insista le pilote.
Je secouai la tête.
- Nous oui, mais pas vous. Je laissai ma main droite effleurer la crosse de mon pistolet laser et il devint plus pâle encore.
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Je suppose qu’il ne fallait pas lui ne vouloir de se demander si je n’étais pas parti pour Siggy [33]
[33] Une référence familière au sanatorium du medicae de la Garde, sur le système Sigma Pavonis, où les troupes souffrant de troubles mentaux et de chocs traumatiques postopératoire sont envoyés évaluation et en rééducation. Les cas les moins sévères reprennent le service après traitement, tandis que les plus graves reçoivent des soins à long terme, quelque fois pendant des années. Par une étrange coïncidence, l’autre particularité de ce système est de posséder un manufactorium de serviteurs de combats, donc beaucoup se retrouvent au service de l’Inquisition.
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