« Vous avez déjà joué aux échecs avec quelqu’un de vraiment doué ? Avec votre cousin par un après-midi pluvieux, peut-être ? Au avec ce mec mignon en colo, après l’extinction des feux ? C’est un jeu qui semble facile, mais dont les experts formulent leur stratégie des dizaines de coups à l’avance. Ainsi, ils peuvent vous prendre par surprise avec leurs attaques. Le temps qu’ils en finissent avec vous, vous vous demandez ce qui vient de se passer ; vous vous sentez manipulé, pris en traître, trompé comme si vous étiez le plus grand idiot de la Création.
A Rosewood, une personne de ce genre s’acharne ainsi sur quatre jolies filles depuis des lustres.
Il était une fois… une fille dont l’esprit ressemblait à une partie d’échecs qui ne finirait jamais. Même lorsqu’elle semblait vaincue, il lui restait toujours un atout dans la manche – un plan pour la suite. Elle considérait tous les gens comme ses adversaires, surtout ceux qui l’adoraient. Tout ce qu’elle voulait, c’était que ses pièces restent seules sur le plateau à la fin de la partie.
Et elle ne s’arrêterait pas avant d’avoir gagné »