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4.14/5 (sur 1579 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Washington , 1990
Biographie :

Auteur de romance young adult, Sara Wolf a publié son premier ebook en 2013.

Elle est surtout connue pour sa trilogie "Lovely Vicious" dont le premier tome, "Love Me Never" (Je te hais... passionnément) a été publié en 2016.

Sara vit à San Diego en Californie.

Twitter : https://twitter.com/sara_wolf1?lang=fr
son site : http://sarawolfbooks.tumblr.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/Sara-Wolf-476490705731978/

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Bibliographie de Sara Wolf   (8)Voir plus

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Citations et extraits (181) Voir plus Ajouter une citation
- Isis... Tu penses à voix haute...
- Je t'aime. Je suis désolée. Je suis désolée de dire ça, mais je t'aime. Et tu n'es pas obligé de... ça ne t'oblige pas à faire ni à dire quoi que ce soit. Je pourrais te raccompagner au campus après ça si tu ne veux plus jamais me parler. Je comprendrais, parce que tu as l'habitude que des filles te fassent des déclarations et tu détestes ça. Mais je me suis rendu compte de pas mal de trucs ces derniers temps, et le plus énorme est que je t'aime sûrement. Je n'en suis pas sûre, mais je crois que oui. Ce n'est pas hyper romantique ou rassurant de ne pas être sûre, mais je ne sais pas vraiment ce qu'est l'amour. J'en ai juste appris la définition. En gros. Mais je sais que ce que j'éprouve pour toi y correspond assez, et je veux en savoir plus. Et je pense que tu pourrais m'aider à apprendre. Si tu pouvais juste m'aimer en retour, ce serait vraiment génial, mais si tu ne peux pas... je comprendrais.
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- Tu t'es bien amusée ? Avec combien de garçons es-tu sortie ?
- Soixante-dix, au bas mot.
- Et combien de shots tu as bu ?
- Quatorze. Du coup, j'ai laissé le volant à Jésus pendant un petit moment pour qu'il conduise à ma place.
Maman me tapote la tête en riant.
- Je suis contente que tu te sois amusée.
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1. Finir bourré.
2. Finir vraiment bourré.
3. Tout faire pour ne pas vomir sur quelqu'un qui nous plaît.
4. Essayer d'emballer la personne sur qui on n'aura pas vomi.
C'est une liste infaillible et très facile à suivre, même pour des débiles profonds.
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- Je ne suis personne d'important.
Tu es le soleil. Tu es la plus importante. Tu es la seule lumière à avoir jamais percé mon armure. Tu es le bonheur, l'étincelle, la seule fille à n'avoir jamais fui, à ne jamais s'être montrée lâche, à avoir vu par-delà la façade. Je ne rencontrerai jamais une autre fille comme toi ; je ne voudrai jamais plus quelqu'un comme je te veux toi.
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— Je vais te tuer…, je menace entre mes dents serrées.
— Est-ce que c’est pour ça que tu me détestes ? Parce que tu crois que je suis comme lui ?
— La ferme !
La voix de Jack devient encore plus douce.
— Est-ce qu’il t’a forcée ?
Les propos de Sans-Nom me reviennent en tête.
Je t’aimerai peut-être, si tu te laisses faire…
— Jack ! lance Mme Hunter.
Les aboiements de Dark Vador se transforment en hurlements.
— Je te promets, si tu ne te tais pas tout de suite, je t’étrangle !
Je me mords la lèvre si fort pour me retenir de hurler qu’elle en saigne.
— Est-ce que c’est pour ça que tu hais tout le monde ? Parce qu’il t’a fait du mal ? Parce que tu lui faisais confiance et qu’il a tout cassé ?
— Jack Adam Hunter ! Tu vas te taire immédiatement !
Jack sourit d’un air goguenard.
— Voilà ce qui arrive quand on fait confiance à quelqu’un. Ça peut faire mal.
Je m’avance brusquement vers lui, mais pas assez vite parce que le claquement d’une gifle retentit déjà et que la tête de Jack pivote sur le côté alors que je n’ai rien fait. Un silence lourd de plusieurs tonnes tombe sur la cuisine. Dark Vador réprime un gémissement puis se fige. On n’entend plus que le sifflement de l’autocuiseur. Mme Hunter abaisse la main, le visage tordu de colère et de regret.
— Je t’interdis de t’adresser à Isis jusqu’à ce qu’elle soit partie, c’est bien compris ?
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- Ces questions étaient affreusement précises, commente-t-il.
- C’étaient les conditions préalables pour pouvoir être l’homme de mes rêves. Ou la limace de mes rêves. Bref. Dis donc, on a le droit de sortir de la salle d’audience quand on est témoin ?
- J’ai déjà témoigné. Et ne change pas de sujet. Tu as donc un homme idéal, si je comprends bien ?
- Yep. Tout sauf un Prince de Glace, fais-je dans un ricanement.
- Ton homme idéal n’existe pas.
- Bingo ! je lui confirme en le pointant du doigt.
Il plisse les yeux.
- Donc, c’est ce que tu fais quand on t’a blessée, c’est ça ? Tu te construis un homme idéal qui ne peut pas exister pour qu’aucun mec ne réponde jamais à tes critères et que tu ne sois pas tentée ?
- Absolument !
- Tu n’affrontes pas la douleur, alors ? Tu mets juste un mur entre elle et toi et tu fais comme si elle n’existait pas ?
Le soleil filtre à travers les feuilles. Une douleur lancinante apparaît au-dessus de mon estomac.
- Tout à fait.
- Tu te tortures toute seule.
- Tout va très bien pour moi, mec.
Jack ronchonne.
- Tu es très loin d’aller bien et tu ne fais rien pour que ça change.
- Et toi ? fais-je d’un ton sec. Parlons un peu de Sophia.
- Quoi, Sophia ?
- Elle est en train de mourir, crétin. Elle meurt et tu es là avec moi, à m’offrir de la glace et à me poser des questions sur l’homme de mes rêves ! Elle meurt et tu m’as embrassée… Et pas qu’une seule fois, apparemment ! Quel genre de gros égoïste tu es, exactement ? Tu ne chercherais pas à me piéger pour que j’aie pitié de toi le jour où elle mourra, par hasard ?
Le regard de Jack devient glacé.
- Tais-toi.
- On passe notre temps à s’engueuler. Bien sûr, il y a une forme de respect ou je ne sais quoi entre nous. Mais le respect ne suffit pas. Ce qui suffit, par contre, c’est la tendresse et l’amour. Et ça, tu l’as avec Sophia.
Quelque chose de chaud me picote soudain le coin des yeux.
- Donc, va te faire foutre. Oui, va te faire foutre. Vraiment. N’essaie pas de te rapprocher de moi. N’essaie pas de me brancher. Je ne suis pas la princesse. Je suis le putain de dragon, au cas où tu ne le verrais pas. Donc, arrête ! Arrête d’être sympa avec moi ! Ou de ne pas être sympa avec moi ! Reste juste loin de ma vie !
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Ne vis que de la façon qui te rend heureuse. Si tu n’es pas heureuse, quitte ton amant. Si tu n’es pas heureuse, quitte ton boulot. Si tu n’es pas heureuse, fait tout pour l’être. Parce qu’il n’y a que toi qui puisse t’apporter le bonheur dans la vie.
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Je te veux. Je te veux et pas seulement comme amie. Je te veux dans mes bras, dans mon lit, où tu seras en sécurité, extatique, toute à moi. Je veux te montrer qu’un baiser peut faire du bien. Que la vie n’est pas toujours souffrance, qu’elle est plaisir aussi.
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Tu es un être humain unique avec un cerveau unique et une vie unique, avec des yeux et un point de vue unique. Tout le monde croit être le personnage principal de sa propre histoire. C'est justement ça, être vivant.
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- Il fait froid.
J'entends Jack se retourner.
- Tu veux une autre couverture ?
- Non ...
Je déglutis. C'est la chose la plus difficile que j'aie faite de toute ma vie, après la fois où j'avais dû épeler "merveilleux" en CP et celle où j'avais eu mes premières règles en plein cours de musique, ce qui m'avait obligée à aller aux toilettes en tenant ma chaise contre mes fesses et en marchant en crabe pour que personne ne voie les dégâts. J'ai développé un vrai respect pour les crustacés et leur façon de se déplacer, depuis.
- Est-ce que tu ... Est-ce que tu pourrais ... La vache! J'ai moins de mal à parler, d'habitude. Laisse tomber. Excuse moi. C'est débile.
Je me tourne et remonte les couvertures sur ma tête pour pas que Jack ne m'entende pas m'insulter moi-même quand l'autre côté du lit bouge soudain. Mes poumons me donnent la sensation d'exploser.
La voix de Jack est toute proche.
- Venir près de toi?
[...]
Je tends lentement la main et la pose sur son dos. Ses muscles se tendent sous mes doigts. Alors qu'il ne dit rien et ne bouge pas, je me presse contre lui. Il est chaud. Mille fois plus qu'une couverture. Il finit par parler.
- Tu es la fille la plus déroutante que j'aie jamais rencontrée.
- Ouais. Et j'en suis fière.
- Tant mieux.
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