Les gens étaient capables de bien plus d’amour et de bienveillance qu’ils ne l’imaginaient. La parole collective ne laissait pas toujours transparaître la bonté individuelle. Bien sûr, d’affreux personnages commettaient des actes monstrueux. Dans cette région, des êtres humains en maltraitaient d’autres à cause de la couleur de leur peau. De viles créatures qui se considéraient supérieures à leurs semblables. Leur père le leur avait prouvé à tous : quand un coeur s’arrête de battre, la seule couleur qui demeure, c’est le rouge du sang. La chair est égale. Une personne est bonne ou mauvaise par son caractère seulement.