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Citations de Sarah McCoy (532)


J'ai entendu aux informations hier soir que cinquante pour cent des mariages se terminent par un divorce. Et le présentateur qui disait : « C'est terrible.
Vous y croyez, vous ? » Moi, je dis ja, bien sûr que j'y crois, parce que ces gens se mentent et mentent à l'autre. De la romance et des blagues. La vérité, c'est que tout le monde a une face cachée. Si vous voyez la sienne et que vous l'acceptez, et s'il voit aussi la vôtre et l'accepte, alors, vous partagez quelque chose de spécial.
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Sa mère lui disait que les rêves étaient le moyen pour les esprits de communiquer avec les vivants. Il l’avait crue, enfant, jusqu’au jour où il avait rêvé que sa mère mourait dans un accident d’avion. Il décida qu’il ne pouvait y avoir que trois explications : 1. les esprits étaient tous des menteurs, 2. ils n’existaient pas, 3. les songes n’étaient que des inventions de l’inconscient. La troisième option était la plus crédible, sachant que sa mère n’avait jamais mis les pieds dans un avion. Elle était morte dix années plus tard de la tuberculose suivie de près par son père. A leur mort, il regretta de ne plus croire aux esprits. Il aurait aimé les revoir, ne serait-ce que dans son sommeil.
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« Les arbres font les morts, avait dit une fois son père, en la portant sur ses épaules à travers les bois enneigés derrière la maison. Peut-être que, si on les chatouille, on pourrait leur faire arrêter ce petit jeu.»
De ses doigts gelés, il avait gratté l’écorce, puis il avait posé l’oreille sur le tronc et poussé un soupir. « Pas un rire. Plus muet qu’une église… »
Il n’avait jamais su les heures que Reba avait passé plus tard dehors, à chatouiller les arbres, espérant entendre quelque chose.
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Éméchées, la tête pleine de rêves illusoires, elles oubliaient leurs larmes de petites filles et dépeignirent un avenir chimérique jusqu’à ce que les lucioles éteignent leurs lumières. Et pour une fois, elle comprirent pourquoi leur père avalait le bourbon comme de la limonade. Ça faisait du bien de faire comme si le monde était merveilleux ; avaler les peurs, engloutir les souvenirs, baisser la garde et profiter, ne serait-ce que l’espace de quelques heures.
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P159 : "C'est là qu'elle était à présent. Je compris le réconfort que papa trouvait à garder secrètement sur lui un objet, au nez et à la barbe de tout le monde. Seul son propriétaire en connaît le sens. Posséder un objet dont les autres ignorent le sens confère un réel pouvoir".
P216 : "Il me raconta qu'un ami médecin dirigeait un sanatorium pour tuberculeux à Denver. Il s'était rendu à Pittsburgh demander à Andrew Carnegie, le magnat des ascieries, son aide financière. Mr Carnegie lui avait répondu qu'il ne lui donnerait pas un sou.
- Je considère la tuberculose comme le moyen qu'a la nature de se débarrasser des plus faibles.
- Je prie Dieu que vous l'attrapiez, avait lâché le docteur, choqué par cette vision si peu scientifique de la maladie.
En rentrant chez lui à Denver, un chèque de 10 000 dollars l'attendait. Mr Carnegie avait beau être athée, il était avant tou écossais et n'avait pas supporté la malédiction du médecin."
P311 : "Ainsi et bien plus; et pourtant tu ne m'aimes pas. Et ne m'aimeras jamais ! L'amour ne dépend pas de notre entrain. Je ne peux t'en vouloir, et c'est ma croix. De t'aimer trop fort, trop mal, en vain.
Ce poème fut ma lumière dans l'obscurité."
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J'ai habité un peu partout dans le monde. C'est difficile de se sentir ancré quand vos racines sont constamment arrachées.
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Nom et pedigree. Ceux qui possédaient les bons tenaient les ficelles du monde. Les autres pendaient misérablement au bout.
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L'anglais est la langue officielle ici, mais le français rend tout plus magnifique.
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Tout le monde veut être vu comme beau, mais tout le monde ne l'était pas.
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Quand ils arrivérent en Angleterre avec rien d'autre en poche qu'un certificat de mariage, sa belle-mère l'accueillit comme une sorte d'insecte étrange que son fils aurait rapporté dans sa valise. Elle semblait hésiter entre la mettre sous verre ou l'achever avec une tapette à mouches.
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L'amour libère, il n'aliène pas.
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Elle aurait voulu lui expliquer que l'amour n'était pas un récipient qui se vidait, mais de l'eau en mouvement perpétuel, désaltérant et comblant tout ce qu'il touchait.
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[...] creuse bien et tu trouveras l'inverse de ce que tu cherches. Au fond des mers, tu trouveras la terre. Sous la terre, l'eau. Monte vers le soleil, tu auras la glace. Traverse la glace, c'est le feu qui t'attend. Les humains sont programmés pour chercher ce qui leur manque, même s'ils ne savent pas exactement ce qui manque.
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Même si les adultes savent bien que les arcs-en-ciel ne débouchent pas sur des chaudrons d'or, l'espoir enfantin d'en trouver un subsiste quand même toute la vie.
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L'écume pétillait comme du champagne sur les coraux.
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Papa sermonna Elsie une fois que les soldats furent dehors. C'étaient des étrangers qui pouvaient autant les violer et les assassiner qu'échanger un sourire pour une part de gâteau. Mais elle avait déjà vu ses concitoyens agir ainsi. Elle s'était retrouvée aux portes de la mort, avec le diable dans le dos. Elle avait vécu ce que son père n'aurait pu imaginer et ne croirait sans doute jamais. Le sourire de l'étranger semblait bien innocent en comparaison.

p 333
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Le destin n’obéit pas aux règles que nous essayons de lui imposer.
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D'une certaine façon, c'est ce qu'elle avait fait avec sa vie. Elle avait imité les starlettes de Hollywood pour gagner un titre de reine de beauté dont elle s'était servie pour attirer son mari. Elle avait ensuite eu des enfants dans lesquelles elle s'était retrouvée.
Mais en réalité, tout cela n'était qu'une tentative de reconstruire l'amour. Et rien n'avait réussi, parce que, comme Candace et Ada le lui démontraient, on ne pouvait pas remplacer l'original par une imitation. (p. 113)
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Prologue
Garmisch, Allemagne
Juillet 1945
Bien longtemps après que le fourneau d'en bas avait refroidi et que celui d'en haut avait chauffé, que tout le monde s'était blotti dans les draps en coton, elle sortit délicatement les pieds de sous le couvre-lit fin et s'avança sans un bruit dans la pénombre. Elle ne mît pas ses chaussons de peur que leur claquement ne réveille son mari endormi. Elle s'arrêta un instant devant la chambre des filles, la main sur la poignée, et tendit l'oreille. Un léger ronflement lui parvint, sur lequel elle accorda sa respiration. Si seulement elle pouvait arrêter les saisons, oublier le passé et le présent, pousser la porte et se glisser à côté d'elles comme avant. Mais elle était incapable d'oublier. Son secret l'éloigna,...
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J'ai un faible pour des versets les moins connus. Leur éclat n'a pas été élimé à force de les répéter.
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