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Citation de ElsaK


ElsaK
29 décembre 2016
J'étais restée un peu sur ma faim en terminant le tome précédent, heureusement que j'avais celui-là sous le coude : j'ai été satisfaite quand le chasseur (enfin, le petit rat...) est revenu en scène.
Voilà donc le conte de Cendrillon revisité. Une Cendrillon un peu envieuse, un peu jalouse, mais surtout très jeune et nourrie de rêves, de fantasmes. Elle chérie un portrait du prince qu'elle dissimule dans sa chambre, n'espérant qu'une chose : un jour, il posera les yeux sur elle, et ils s'aimeront à jamais... Nous, le prince, on l'a rencontré dans le premier tome : on sait à quoi s'en tenir et ce n'est pas joli-joli... On n'aurait pas très envie qu'il tombe amoureux de nous... Le chasseur, par contre...miam miam ! Mais je m'égare...
Mais bon, c'est le rêve de Cendrillon ! Et il lui faut bien quelque chose de joli à espérer, son quotidien étant rude et morose. Les tâches ménagères pèsent sur elle à la maison, sa belle-mère ayant décrétée que sa fille, Rose, étant de descendance noble, ne pouvait s'abîmer les mains si elle voulait épouser un homme de sa condition.
Cendrillon a un seul ami, surnommé Bouton : il travaille au château et lui rapporte de petites choses qu'il vole là-bas. Le seul bémol que je peux trouver à ce roman est que ce protagoniste n'ait pas eu plus de place. Mais bon, il y avait déjà beaucoup à faire avec les histoires de Cendrillon !
J'ai aimé ce que Sarah Pinborough a fait des personnages ultra-connus qu'on nous conte depuis notre âge le plus tendre : par exemple le lien qui unie les parents de Cendrillon par exemple, son père et sa belle-mère; ou encore le personnage de Rose, sa belle-sœur, sur qui pèsent tant de responsabilités. Sarah Pinborough prend du recul par rapport aux clichés et en fait des héros "modernes". Les femmes sont fortes et réfléchies, loin des nunuches un peu gourdasses, désobéissantes, que l'on nous sert généralement dans les contes de fées : ici, elles ont aussi à l'aise avec leur corps, leurs désirs et leur plaisir, se remettent en question, et sans chercher l'idéal elles veulent être heureuses. Cendrillon, qui du coup en prend pour son grade, provoque des catastrophes à cause de son égoïsme avant de devenir à son tour une vraie femme, et donc l'héroïne de son conte.

J'ai tout simplement adoré la "fée marraine", si improbable et finalement si parfaite ! Et la fin du roman, bien trouvée. Un roman bien sympa pour moi, donc.
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