AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.4/5 (sur 143 notes)

Nationalité : Australie
Né(e) à : Khandwa, Inde , 1981
Biographie :

Saroo Brierley, de son vrai nom Sheru Munshi Khan, est un auteur australien d'origine indienne.

Son père a abandonné la famille et a contraint sa mère de travailler dans les travaux publics et ses enfants à mendier dans les stations de train.

En 1986, Saroo, âgé alors de 5 ans, en accompagnant son frère Guddu à un travail de nuit, a perdu la trace de celui-ci dans un village.
Il s'est retrouvé dans un orphelinat à Calcutta où il est adopté par un couple australien habitant Hobart, en Tasmanie.

Désirant retrouver sa famille biologique, il recherche son village natal au moyen des images de Google Earth, ce qui lui permet de le localiser en 2011 et de rencontrer sa mère l'année suivante, après 25 ans de séparation.

Son histoire a attiré l'attention des médias internationaux, en particulier en Australie et en Inde, par la relation de son histoire dans un récit autobiographique, "A Long Way Home", publié en 2013 en Australie et à l'international en 2014.

Ce livre donne lieu à une adaptation cinématographique dans le film "Lion" en 2016, avec Dev Patel dans son rôle et Nicole Kidman dans celui de sa mère adoptive, Sue Brierley.

Le livre publié en France, en 2014, sous le titre "Je voulais retrouver ma mère" chez City, est devenu très vite un best-seller. Une nouvelle édition du livre, intitulée "Lion", est paru en 2016.

+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Saroo Brierley   (3)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

LION - Bande Annonce VF (2016).


Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Nous n'avions rien à manger; en revanche, nous ne manquions pas de liberté et nous aimions ça.
Commenter  J’apprécie          100
Mes souvenirs étaient tout ce qu’il me restait de mon passé, et, dans mon for intérieur, j’y repensais sans cesse, encore et encore, pour m’assurer de ne pas les « habiller ».
En fait, le passé émergeait fréquemment dans mes pensées. La nuit, des souvenirs me traversaient l’esprit, et j’avais du mal à me rendormir. Les journées étaient généralement moins troublées, car j’avais beaucoup d’activités pour m’occuper, mais ces réminiscences m’accaparaient constamment l’esprit.
Commenter  J’apprécie          80
Voilà vingt-cinq ans que je pense à ce jour. J'ai grandi à l'autre bout du monde, avec un nouveau nom, dans une nouvelle famille, en me demandant si je reverrais un jour ma mère, mes frères et ma sœur. Et me voici aujourd'hui devant une porte, au coin d'un bâtiment délabré, dans un quartier pauvre d'une petite ville poussiéreuse de l'Inde centrale ; le lieu où j'ai passé mon enfance.
Commenter  J’apprécie          70
Adopter un enfant n'était évidemment qu'une goutte d'eau dans l'océan, mais c'était néanmoins un premier geste. Et, pour cet enfant-là, cela changerait beaucoup de choses. Ils ont donc choisi l'Inde.
Certains parents adoptants attendent parfois dix ans pour qu'on leur propose un enfant qui corresponde à leurs critères: certains demandent un nourrisson afin de pouvoir l'élever depuis le berceau, d'autres réclament un enfant d'un sexe ou d'un âge précis.
Papa et maman voyaient comme une principe essentiel à leur démarche d'offrir leur aide à tout enfant qui en aurait besoin, sans distinction, plutôt qu'à un orphelin sélectionné en fonction de tel ou tel critère. Ils ont donc répondu qu'ils désiraient "un enfant", tout simplement.
Commenter  J’apprécie          20
Le fait que je ne comprenne pas encore l’anglais n’inquiétait pas maman outre mesure, car elle savait que cela se ferait petit à petit. Plutôt que de s’évertuer à m’apprendre la langue, elle jugeait plus important de me prodiguer de l’attention et du réconfort, afin de me mettre en confiance. Et pour cela, pas besoin de mots.
Commenter  J’apprécie          20
Mais au début, j'étais heureux d'être là, avec un toit sur ma tête et à manger dans mon assiette.
Commenter  J’apprécie          30
Certes, la vie était dure, mais je crois pouvoir dire que nous étions relativement heureux, même si nous aurions évidemment préféré que les choses soient différentes.
Commenter  J’apprécie          20
Il m'avait promis un peu d'argent, et j'espèrais qu'une fois ma mission accomplie, il ajouterait une tranche de pastèque à mon salaire. Masi les pastèques étaient énormes, et moi, encore petit. Tandis que je me débattais avec la première, sans faire attention à la circulation très dense, je me suis tout à coup retrouvé étendu sur la chaussée goudronnée, la tête en sang, et la pastèque éclatée à côté de moi en une bouillie rougeâtre.
Commenter  J’apprécie          10
Elle avait découvert après coup la cause de mon affolement: j'avais oublié le chemin que j'empruntais pour me rendre de ma maison en Inde, jusqu'à l'école voisine, où j'allais observer les élèves... Mes souvenirs étaient tout ce qu'il me restait de mon passé, et, dans mon for intérieur, j'y repensais sans cesse, encore et encore, pour m'assurer de ne pas les "habiller".
Commenter  J’apprécie          10
Il m’avait dit de ne pas avoir peur des chiens : ils ne mordaient que si l’on avait peur d’eux. J’ai toujours gardé ce conseil en tête, mais je n’ai jamais cessé d’être nerveux en présence de chiens dans la rue. D’après ma mère, certains pouvaient transmettre des maladies mortelles rien qu’en vous mordant.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Saroo Brierley (243)Voir plus

Quiz Voir plus

Danger au supermarché !

Roman de Sean Doolittle. Un surveillant de supermarché minable veut devenir superflic par amour. Le titre de ce livre est le nom du supermarché américain.

Bad Man
Ce qui était perdu
Le géant
Savemore

12 questions
20 lecteurs ont répondu
Thèmes : romans policiers et polars , supermarché , humourCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}