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3.93/5 (sur 7 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lyon , le 30/09/1905
Mort(e) à : Sible-Hedingham, Angleterre , le 22/10/1982
Biographie :

Savitri Devi, née Maximiani Portas, est une Française d’origine grecque convertie au paganisme aryen dans les années 1920.

Née d'un père italo-grec, Maxime Portassi, et d'une mère anglaise, Julia Nash, elle a la nationalité française. À sa majorité elle prend la nationalité grecque de son père et de son grand-père Pavlos et part s'installer en Grèce, où elle reste un ou deux ans, en essayant sans succès de convaincre ses compatriotes d'abandonner le christianisme pour revenir au paganisme de leurs ancêtres. Elle retourne en France et en 1928 elle obtient une licence ès-Lettres, puis passe une licence ès-sciences en physique-chimie en 1930.
En 1932, ayant fait un petit héritage à la suite de la mort de son père, elle s'installe en Inde et le 29 septembre 1939 elle se marie au brahmane Asit Krishna Mukherji. Elle prend le nom hindou de Savitri Devi (déesse du soleil) et milite contre l'influence de l'islam et du christianisme dans ce pays.
Après la guerre, à la fin de 1945 elle a voyagé en Europe avec un passeport britannique établi au nom de Savitri Devi Mukherji, qu'elle a obtenu par son mariage. Elle se rend en train en Allemagne, où elle a distribué onze mille cinq cent tracts ou affiches de propagande nazie, le plus souvent en les jetant avec des paquets de cigares, cigarettes et nourriture le long de la voie ferrée au cours de son voyage. Le 20 février 1949 elle est arrêtée pour cela et fut condamnée le 6 avril 1949 par un tribunal militaire d'occupation à trois ans d'emprisonnement rigoureux. Elle ne fit que quelques mois de prison à la suite de l'intervention du gouvernement indien, qui avait été alerté par son mari. À sa libération, elle a été interdite de séjour en Allemagne pour cinq ans. Mais elle est allée en Grèce, d'où elle est revenue en Allemagne en 1953 avec un passeport grec établi à son nom de jeune fille de Maximiani Portas, afin de faire un pèlerinage sur les "lieux saints" du national-socialisme.
Dans les années 1960 elle réside en France, de 1961 à 1963 elle enseigne à Montbrison et de 1965 à 1967 à Firminy, elle est professeur auxiliaire à Lyon sous son nom de jeune fille : Portaz. Dans les années 1970, avec la petite retraite de ses quelques années d'enseignement, elle peut revenir habiter en Inde, où elle vit à New Delhi avec son mari, qui décède le 21 mars 1977. Elle devient active dans les cercles néo-nazis et aide à fonder le WUNS (World Union of National Socialists).
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Aime donc l’homme supérieur, l’Aryen digne de ce nom : beau, bon,
et courageux ; responsable; capable de tous les sacrifices en vue de
l’accomplissement de sa tâche ; l’Aryen sain et fort. C’est ton frère et ton
compagnon d’armes dans la lutte de ta race contre les forces de
désintégration ; celui dont les enfants continueront cette lutte sacrée aux
côtés des tiens, quand ton corps sera retourné à ses éléments.
Respecte l’homme des races nobles, autres que la tienne, qui mène,
dans un cadre différent, un combat parallèle au tien, — au nôtre. C’est ton
allié. C’est notre allié, fût-il à l’autre extrémité du monde.
Aime tous les vivants dont l’humble tâche ne s’oppose en aucune
manière à la tienne, à la nôtre : — les hommes au coeur simple, honnêtes,
sans vanité et sans malice, et toutes les bêtes, car celles-ci sont belles, sans exception, et sans exception indifférentes à quelqu’ “idée” que ce soit. Aime les, et tu sentiras l’éternel dans le regard de leurs yeux de jais, d’ambre ou d’émeraude. Aime aussi les arbres, les plantes, l’eau qui coule dans l’herbe et s’en va à la mer sans savoir qu’elle y va : aime la montagne, le désert, la forêt, le ciel immense, plein de lumière ou plein de nuages ; car tout cela dépasse l’homme et te révèle l’éternel.
Mais méprise la masse humaine au coeur vide, à l’esprit superficiel ; la
masse égoïste, lâche et prétentieuse, qui ne vit que pour son propre bien-être, et pour ce que l’argent peut acheter. Méprise-la, tout en te servant d’elle, toutes les fois que tu le peux. Si elle est de notre race, et suffisamment pure, d’elle peuvent naître des enfants qui, éduqués par nos soins à une époque où nous aurons de nouveau notre mot à dire, vaudront infiniment plus qu’elle.
C’est même là le meilleur, peut-être le seul service qu’elle puisse rendre.
Toutes les fois qu’un homme de bonne race, joyeusement intégré à la
“société de consommation”, te déçoit, dis-toi qu’il ne compte pas en tant
qu’individu conscient ; que seul son sang compte. Vois en lui uniquement ce
qu’un éleveur de chevaux ou de chiens de race considère en chacun de ses sujets : son pédigree. Et laisse-le parler : — ce qu’il dit, ce qu’il croit penser, n’a aucune importance.
Quant à l’ennemi des valeurs immuables, à l’ennemi de la Nature et de
la Vie, — à celui qui voudrait sacrifier le plus beau au moins beau ou au
franchement laid ; le fort au faible : le sain au souffreteux, voire au malade et
au déficient ; celui qui s’érige, seul ou en groupe, contre l’éternel, combats-le
de toute l’ardeur de ton coeur, de toute la force de ton bras, de toute
l’efficience de ton intelligence. Il n’est pas nécessaire de le haïr, Il suit sa
nature et accomplit sa destinée en s’opposant aux valeurs éternelles. Il joue
son rôle dans la danse cosmique sans commencement ni fin. Mais, — et
précisément pour cette raison — il est nécessaire et même urgent de le
combattre, et par tous les moyens, sans trève et sans faiblesse. Car il est ton contraire absolu — notre contraire et, par conséquent notre ennemi naturel — dans l’impitoyable jeu des forces.
Combats-le avec détachement et de tout ton pouvoir : les Forts
conservent un équilibre serein jusque dans le fanatisme le plus exaltant.
Combats-le par la violence, combats-le sans violence — selon les cas.
Combats-le en pensant jour et nuit à l’opposition qui existe entre ton rôle et
le sien.
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Un individu ne pense pas s’il vous déclare, le plus sérieusement du monde, qu’une information est “certainement exacte” parce qu’elle lui a été transmise par son appareil de télévision, ou surtout qu’un jugement de valeurs doit “certainement” être accepté, parce qu’il en a, lui, lu l’énoncé dans un journal, une revue ou un livre, ou sur une affiche, peu importe où pourvu que ce soit quelque part en caractères d’imprimerie ! Il ne “pense” pas plus que ne le fait un gramophone dont l’aiguille suit fidèlement les spires gravées sur un disque. Changez le disque, et la machine changera de langage, — ou de musique. De même, changez les émissions de la télévision, que des millions de familles suivent tous les soirs de l’oreille et des yeux; changez les programmes de la radio ; payez la presse pour qu’elle imprime une autre propagande, et encouragez la publication d’autres revues et d’autres livres, et en trois mois vous changerez les réactions d’un peuple — de tous les peuples — aux mêmes événements, aux mêmes personnalités politiques ou littéraires, aux mêmes idées. Pourquoi, grands Dieux, traiterions-nous en “hommes”, — en “roseaux pensants” — ces millions de gramophones de chair et de sang qui ne “pensent” pas plus que leurs confrères de métal et de bakélite ? Ceux ci ne peuvent penser, et ce serait une absurdité que de le leur demander. Ils n’ont ni cerveau ni nerfs. Ce sont des objets.
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Il faut être naïf pour croire que, dès que la fatigue quotidienne résultant du travail aura pour eux cessé d’exister, ces milliards d’êtres humains vont s’adonner à l’étude, ou pratiquer quelqu’art d’agrément dans lequel entrera une part importante de création. Il n’y a qu’à regarder autour de soi et à constater comment les travailleurs d’aujourd’hui, qui triment quarante heures par semaine au lieu de quatre-vingt-dix, comme il y a cent ans, emploient leurs loisirs. Ils vont au café, au cinéma assistent à quelque compétition sportive ou, le plus souvent, écoutent chez eux les émissions radiodiffusées, ou demeurent assis devant leur poste de télévision et suivent avec avidité ce qui se passe sur le petit écran. Ils lisent quelquefois.
Mais que lisent-ils ? Ce qu’ils trouvent à la portée de la main — car pour savoir ce qu’on veut lire, et pour s’efforcer de le trouver, il faut déjà être mieux informé que la plupart des gens ne le sont. “Ce qui leur tombe sous la main”, sans qu’ils ne se donnent la peine de le chercher, est, généralement, ou bien quelque périodique ou livre qui, sans être pernicieux, est superficiel. et ne les fait penser en aucune façon, ou bien quelque produit d’une littérature ou décadente ou tendencieuse — quelqu’écrit qui leur fausse le goût ou leur fausse l’esprit, (ou l’un et l’autre), ou leur fournit une information inexacte, ou interprêtée à dessein de manière à leur inculquer une opinion donnée — celle que les gens au pouvoir veulent qu’ils professent, — ou à susciter en eux les sentiments que les gens au pouvoir veulent qu’ils éprouvent. Ils lisent “France-Soir”, ou “Caroline chérie”, ou “La mort est mon métier”1, ou quelqu’article pseudo-scientifique sur la “conquête de l’espace” qui leur donne l’impression d’avoir été initiés aux, mystères de la science moderne, alors qu’en fait ils sont demeurés aussi ignares qu’auparavant, mais sont devenus un peu plus prétentieux. Il existe, d’ailleurs, malgré le nombre énorme d’ouvrages qui paraissent tous les ans sur tous les sujets imaginables, de moins en moins de “livres de fond” : de ceux qu’un homme qui pense relit cent fois, en en tirant toujours quelque nouvel enrichissement, et auxquels il doit des intuitions de grandes vérités cosmiques — voire de vérités humaines au nom desquelles il serait capable de recommencer sa vie, s’il le pouvait. Et les individus qui recherchent de tels livres n’appartiennent pas a la masse.
Que feront donc de leur temps les milliards d’humains du monde de demain ? Cultiveront-ils leur esprit, comme le pensent nos optimistes invétérés ? Non pas ! Ils feront à longueur de journées ce que font nos bons prolétaires de 1970 au retour de l’usine ou du bureau — ou pendant leur mois de congé payé : ils regarderont leur petit écran, et croiront très docilement ce que les hommes au pouvoir (ou ceux qui auront mis ces derniers à la place qu’ils occuperont) auront fait introduire dans les programmes afin qu’ils le croient. Ils iront au cinéma ; assisteront à des conférences gratuites, organisées pour eux, toujours dans l’esprit des dirigeants du moment — qui seront probablement les mêmes qu’aujourd’hui, à savoir les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale : les Juifs et les Communistes : les fervents de la plus ancienne et de la plus récente foi de notre Age Sombre, centrées, l’une comme l’autre, sur “l’homme”. Ils feront des voyages organisés, avec guides indispensables — et musique légère, indispensable elle aussi, dans les véhicules de transport, autobus comme avions, à l’aller et au retour. En un mot, la vie de perpétuel ou presque perpétuel loisir sera réglée, dirigée, — dictée à ceux qui devront la vivre — par des comités, élus au suffrage universel, après propagande adéquate auprès des masses.
Et ce sera tant pis pour ceux qui auraient préféré poursuivre dans le silence une création qu’ils aimaient parce qu’ils la sentaient belle ; ou qui auraient voulu organiser le monde sur d’autres bases et selon un autre idéal.
Tant pis pour ceux — de plus en plus rares — qui refuseront de se laisser “conditionner” ! Ce sera, — à quelque chose près, “Le meilleur des Mondes” d’Aldous Huxley — avec cette différence qu’au lieu de robots travaillant devant des machines, ce seront des robots se distrayant sur commande et en accord avec la planification officielle des jouissances, pendant que les machines assureront leur subsistance. On n’y choisira pas plus la manière d’employer ses loisirs que la majorité des gens ne choisit aujourd’hui l’occupation qui lui assurera “le vivre et le couvert”. Il y sera présupposé, — comme cela l’est déjà, par exemple dans certains autobus de tourisme, où l’on est forcé, tout le long du parcours, d’entendre la radio, qu’on le veuille ou non, — que tous les hommes ont pratiquement les mêmes besoins et les mêmes goûts, ce qui est en flagrante contradiction avec l’expérience de tous les jours parmi des gens non-conditionnés (il en reste encore, heureusement, aujourd’hui, quelques-uns.)
On s’y efforcera, par un conditionnement toujours plus perfectionné, toujours plus “scientifique”, de leur donner, à tous, les mêmes besoins et les mêmes goûts.
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Si un jour l’Hitlérisme parvenait à conquérir l’Europe, il me paraît à
peu près certain qu’au cours des siècles suivants, la mentalité de l’Européen moyen se rapprocherait de plus en plus de celle de l’Hindou orthodoxe de n’importe quelle caste.
Je te conterai, en illustration de ceci, un épisode de ma vie aux Indes.
C’était pendant l’année glorieuse — 1940 — peu de temps après le
début de la campagne de France. J’habitais Calcutta — je n’avais pas, hélas, malgré tous mes efforts, réussi à retourner en Europe à temps. Et j’avais un jeune domestique du nom de Khudiram, un adolescent de quinze ans, Soudra, de, la sous-caste des Maheshyas (communauté de cultivateurs du Bengale occidental), très sombre de peau, aux yeux légèrement bridés, à la figure plate — pas Aryen du tout ! — et parfaitement illettré. Un matin, en rentrant du marché au poisson (où il allait tous les jours acheter de quoi donner à manger aux chats) ce garçon me, dit triomphalement : “Mém Saheb, je vénère votre Führer, et souhaitee de tout mon coeur qu’il gagne la guerre !”
Je restai bouche-bée. “Khudiram”, dis-je, “ne le vénères-tu que parce
que tu sais, comme tout le monde, qu’il est victorieux ? Tu ne connais rien de
l’histoire de sa vie et de son action”.
“Il se peut,” me répondit l’adolescent, “que je ne sois qu’un ignorant.
Mais j’ai fait ce matin, au marché, la connaissance d’un “grand” qui a au
moins vingt ans et qui sait lire. Et il m’a dit que votre Führer combat, en
Europe, afin d’en extirper la Bible, qu’il veut remplacer par la Bhagawad-
Gîta”.
Je demeurai de nouveau bouche-bée. Je pensai, en un clin d’oeil : “Le
Führer serait bien étonné s’il savait comment on interprête sa doctrine aux
Halles de Calcutta !”. Puis, je me remémorai un passage du Chant I de la
Bhagawad-Gîta, telle que je la connaissais dans la belle traduction d’Eugène Burnouf : “De la corruption des femmes procède la confusion des castes — donc des races. “De la confusion des castes procède la perte de la mémoire ; de la perte de la mémoire procède la perte de l’entendement, et de celle-ci, tous les maux”. Et je songeai “Qu’a fait Adolf Hitler d’autre, que de répéter ces paroles éternelles, et que d’agir selon leur esprit ?”
Je dis à Khudiram : “Le “grand” dont tu parles avait raison. Redis ce
qu’il t’a appris à tous ceux qui voudront t’entendre. Je te donne à cet effet un
jour de congé — et une roupie pour payer une tasse de thé à tes amis. Va, et
utilise ta liberté pour la bonne Cause !”
Le gamin, tout joyeux, s’apprêtait à quitter la cuisine où avait eu lieu
cet entretien. Je ne pus m’empêcher de le retenir un instant, et de lui
demander ce qui le portait à vouloir avec tant d’enthousiasme cet “Ordre
nouveau” qui, pourtant, ne favorisait guère les gens de sa race. “Sais-tu bien,
Khudiram,” lui dis-je, “que de remplacer la Bible par la Bhagawad-Gîta”
dans la lointaine Europe et dans tous les pays qui tombent sous son influence, équivaudrait à étendre pratiquement à la terre entière un système de castes parallèle à celui que connaissent les Indes ? Et sais-tu qu’en tant que Soudra tu n’aurais, toi, dans l’“Ordre nouveau” de mon Führer, aucune chance de promotion ? Et l’aimes-tu malgré cela ?”
Je n’oublierai jamais la réponse de l’adolescent, — la réponse des
masses non-aryennes des Indes, fidèles à une Tradition raciste qui les
dépasse, par la bouche d’un jeune illettré. “Certes, je le sais. Je veux la
victoire de votre Führer parce que l’ordre qu’il essaye d’établir partout où il
le peut est conforme à l’esprit des Shastras ; parce que c’est l’ordre divin ;
l’ordre vrai. Peu importe la place qu’il me donne, à moi ! Moi, je ne suis rien
; je ne compte pas. C’est la Vérité qui compte. Si je suis né dans une caste
très humble, c’est que je l’ai mérité. J’ai fauté, et gravement, dans mes vies
antérieures. Si, dans cette vie-ci, je demeure fidèle aux règles de ma caste : si je ne mange pas de nourritures interdites ; si j’épouse une fille parmi celles qui me sont permises, et ne désire aucune des autres, je renaîtrai un peu plus haut dans l’échelle des êtres. Et si je persévère, de vie en vie, dans la voie de la pureté, qui sait ? Un jour — dans bien des siècles — peut-être renaîtrai-je Brahmane ? Ou parmi ces nouveaux Aryas d’Europe qui vénèrent, eux aussi, votre Führer ?”
Je songeai aux hommes de ma race qui avaient, autrefois, en vagues successives, dévalé la Passe de Khaïber. L’enfant des Tropiques
leur rendait hommage après soixante siècles. Et je songeai à mes camarades allemands — mes frères dans la foi hitlérienne, — dont les divisions blindées se suivaient alors, le long des routes de France. L’enfant des Tropiques leur rendait hommage, à eux aussi, parce que leur foi est l’expression moderne de la Tradition aryenne de toujours.
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N’oublie jamais que la race — l’Archétype racial vers lequel tendent (avec plus ou moins de succès) toutes les générations de même sang est l’éternité visible et tangible, concrète, en quelque sorte, et la seule éternité
qui soit à la portée de tous les vivants, en conséquence de quoi, simplement
en la vivant, — en prolongeant fidèlement et immuablement leur espèce, sans aucune pensée, — ils sortent déjà du Temps, par la porte du renoncement individuel.
Il est curieux que, plus les êtres sont étrangers au mot et à la pensée, et
plus ils sont inébranlablement fidèles à la race.
Si l’on admet, comme je le ferais volontiers, que “le Divin dort dans la
pierre, s’éveille dans la plante, sent dans l’animal, et pense dans l’homme”
(ou du moins dans certains hommes) on admirera d’abord, chez tous les
corps d’une même famille chimique, c’est-à-dire d’une structure atomique
analogue, cet accord parfait avec le “type” qu’ils représentent et qu’ils ne
peuvent nier, accord que nous appelons leur fonction commune. On admirera aussi, et non moins, la fidélité des végétaux, — du chêne, du cèdre, du banyan conquérant, jusqu’au vulgaire pissenlit, chacun à sa race. Il n’est pas question ici de métissages spontanés. Il n’en est pas question non plus chez les animaux tant que ceux-ci demeurent “à l’état naturel” c’est-à-dire hors de contact avec l’homme, ni même chez les hommes dits les plus “primitifs — chez ceux qui sont restés, ou sont en train de descendre (par la pauvreté du mot et l’absence croissante de pensée), au niveau des primates privés de langage articulé, ou plus bas encore. Le métissage a commencé avec le mauvais orgueil né du mot : l’orgueil qui a poussé l’homme à se croire un être à part et à se regimber contre les lois d’airain qui le rattachent à la terre et à la Vie ; qui lui a fait creuser un fossé imaginaire entre lui-même et le reste des vivants ; qui l’a incité à jucher son espèce tout entière sur un piédestal ; à mépriser, au nom de la fausse fraternité du mot, les flagrantes inégalités raciales qui y existent, et à penser qu’il pouvait impunément faire fi de l’interdiction de rapprocher ce que la Nature a separé ; qu’il était, lui, l’être “supérieur”, au-dessus de cette interdiction, au-dessus des lois divines.
L’Hitlérisme représente, en plein chaos ethnique, en pleine époque de
décadence physique et morale du monde, le suprême effort en vue de
ramener l’Aryen pensant au respect de l’ordre cosmique tel qu’il s’affirme
dans les lois de développement, de conservation et de désintégration des
races; en vue de le ramener de son plein gré à la soumission à la Nature,
notre Mère, et d’y amener, de gré ou de force, l’Aryen non-pensant, mais
néanmoins précieux à cause des possibilités de sa descendance. Le culte du “peuple” — à la fois du Sang et du Sol — mène au culte de la race commune des peuples de même sang, et à celui des Lois éternelles qui en régissent la conservation.
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Si des Aryens ayant notre mentalité avaient pu, à la place des Espagnols et Portugais, conquérir les Amériques, ils auraient laissé intacts les temples et le culte des Dieux indigènes. Tout au plus, voyant que, dès l’abord, on les prenait eux-mêmes pour des Dieux, se seraient-ils laissé adorer, . . . tout en essayant, de tout leur pouvoir, de devenir et de demeurer dignes de l’être. Et ils auraient puni, avec une sévérité exemplaire, toute intimité ,entre leurs propres soldats et les femmes du pays, ou au moins empêché la naissance d’enfants d’unions mixtes, préservant ainsi la pureté des deux races.
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La production montera alors en flèche. Il faudra écouler — vendre — ce qui aura été fabriqué. Il sera, pour cela, nécessaire de persuader les gens d’acheter ce dont ils n’ont nul besoin et nulle envie, de leur faire croire qu’ils en ont besoin et de leur en inculquer à tout prix le désir. Ce sera la tâche de la publicité. Les gens se laisseront prendre à cette tromperie car ils sont déjà trop nombreux pour être moyennement intelligents. Il leur faudra de l’argent pour acquérir ce dont ils n’ont pas besoin, mais dont on les a persuadés qu’ils ont envie.
Pour en gagner vite, — afin de le dépenser tout de suite — ils accepteront de faire des travaux ennuyeux, des travaux dans lesquels il n’entre aucune part de création, et que, dans une société moins nombreuse, à la vie plus lente, personne ne voudrait faire. Ils les accepteront, parce que la technique et la propagande auront fait d’eux un magma humain : — une multitude de plus en plus uniforme, ou plutôt informe, dans laquelle l’individu existe, en fait, de moins en moins, tout en s’imaginant avoir de plus en plus de “droits”, et en aspirant à plus en plus de jouissances achetables ; une caricature de l’unité organique des vieilles sociétés hiérarchisées, où l’individu ne se croyait rien, mais vivait sainement et utilement, à sa place, comme une cellule d’un corps fort et florissant.
La clef du mécontentement dans la vie quotidienne, et spécialement
dans la vie professionnelle, est à chercher dans les deux notions de multitude et de hâte.
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