Keisaku ne pouvait ignorer au fond de lui-même que c’étaient la confiance
et les encouragements de Hana qui l’avaient mené là où il était. Il avait vécu
une vie sans remous, comme porté par une barque qui descend le fleuve, le
vent en poupe. Il n’avait pu le faire que grâce à sa femme, toujours à ses
côtés, qui n’avait jamais montré ses propres souffrances et l’avait protégé
par la perfection de sa présence.