Puis il s’assit pour observer les méandres de la rivière. Ils figuraient le destin de toutes choses et de toutes formes de vie. Des courants, des écueils, des coudes, des zones alluvionnaires. Et une unique force qui menait le tout vers la mort. Le grand tout de l’océan et du néant.
La rivière apathique qu’il avait sous les yeux était un lacet de boue, de métaux lourds, d’azote, de produits phytosanitaires et de merde, sur lequel scintillait le soleil.