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3.83/5 (sur 34 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Pennaroja, Espagne , le 22/02/1928
Mort(e) à : Suresnes , le 20/09/2006
Biographie :

Serge Jacquemard est un écrivain français, auteur de roman policier et de roman d'espionnage.

Après des études dans divers établissements d'Europe et des États-Unis, il entre dans l'armée. « Parachutiste, il est blessé et devient officier dans les bataillons d'Afrique » Il est ensuite secrétaire pour le compte d'une avocate et, ses fonctions l'amènent à voyager aux quatre coins de la planète.

Il commence à écrire au début des années 1970. Auteur prolifique, il est l'un des piliers des éditions du Fleuve noir publiant tant dans la collection Spécial Police que dans la collection Espionnage.

En 1981, il crée la série "Flics de choc" qui comprend quarante-trois titres. En 1987, il prend la suite de Jean Libert pour continuer jusqu'en 1996 la série "Francis Coplan" signée Paul Kenny.

Depuis 2013 l'oeuvre de Serge Jacquemart est gérée en exclusivité par French Pulp éditions qui ont déjà réédité une dizaine de romans.

Pseudonymes : Henry Sergg, Paul Kenny
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Source : http://www.histoire-du-polar.com
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Bibliographie de Serge Jacquemard   (87)Voir plus

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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
La façade de l'antenne locale de la C.I.A. était une librairie fréquentée surtout, apparemment, par des étudiants marxistes ou de la nouvelle gauche, ce qui n'était pas étonnant lorsqu'on consultait les titres des ouvrages et les noms des auteurs. La C.I.A. avait toujours affectionné ce genre de couverture que l'on désignait à Langley sous le terme de "faux-marbre". Derrière sa caisse enregistreuse l'employé portait sur sa blouse grise un macaron de couleur orange qui proclamait en lettres noires : Je suis trotskiste.
Johnny Dahl s'approcha et souffla :
- Je veux voir Kellogg.
- Votre nom ?
- Shaefer.
- Adressez-vous au barbu derrière le rayon de philologie.
Le barbu était planté devant une porte sur laquelle on lisait Privé comme dans les films de série noire des années trente et quarante. Il paraissait aussi costaud qu'un ours polaire et on avait l'impression que sa blouse grise allait craquer aux entournures s'il s'avisait de se gratter la nuque.
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- C'était moi la fille-aux-cigarettes-et-aux-fleurs. Vous vous souvenez ? Bogart ou Robinson ou Cagney ou Raft entrait dans la boîte de nuit, l'oeil dur et dédaigneux, en roulant les épaules. Moi, je m'approchais de lui. J'étais court vêtue et je portais des bas résille noirs. Je me déhanchais outrageusement et lui louchait abominablement du côté de mon décolleté. D'autorité je lui piquais un oeillet blanc dans la boutonnière au revers de son smoking et, en contrepartie, il pliait un billet de cent dollars et le fourrait dans mon décolleté. Ça a duré quinze ans. Pendant quinze ans, j'ai joué la fille-aux-cigarettes-et-aux-fleurs ! Chez Goldwyn, à la Warner, à la Paramount, à la Columbia, à la Fox ! Je connaissais la scène par coeur ! Avec moi, pas besoin de la répéter ! J'aurais même pu remplacer le metteur en scène ! Inutile de me tracer à la craie sur le sol l'endroit où m'arrêter, j'avais un sixième sens ! L'oeillet blanc, j'aurais pu le piquer dans la boutonnière les yeux fermés ! Pour tous les studios, j'étais la fille-aux-cigarettes-et-aux-fleurs dans son rôle immuable ! Plus tard, quand j'ai commencé à avoir de la cellulite aux hanches et des ballons de rugby sous les yeux, les rôles se sont faits rares, jusqu'au jour où la rareté s'est stabilisée au zéro intégral...
Par pure politesse, je demande :
- Ça fait combien de temps ?
- Près de vingt ans... Ces vingt dernières années, je n'ai plus tourné un seul rôle...
- C'est moche.
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il faut bien qu'il y ait des cons pour qu'il
y ait des crapules.
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Les crachats pleuvent. Les coups aussi.
Pour quelle foire immonde est sortie cette foule maigre, mal vêtue, que la colère brasse et qui hurle ? Populace imbécile, elle est prête à tous les excès. La liberté à peine recouvrée, elle se déchaîne, obéissant à ses bas instincts, à sa haine refoulée durant cinq années de soumission aux lois du vainqueur. Mue par l'antique réflexe grégaire, elle est prête pour la vengeance collective.
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Lac du Flambeau est une ville coquette située au centre d'une réserve indienne. Ses maisons sont brunes, pimpantes, les magasins sont nombreux ainsi que les restaurants, car c'est un lieu de villégiature où les gens en provenance de Madison et de Milwaukee viennent se reposer au cours des week-end. L'agglomération dégage une atmosphère incontestablement germanique avec ses étalages de Delikatessen, ses monceaux de saucisses dans les vitrines, l'architecture des maisons, la propreté rigoureuse des rues, et les tonneaux de bière Schlitz (la bière qui a rendu Milwaukee célèbre, comme dit son slogan publicitaire), Rheingold, Pabst ou Budweiser à la porte des Bierstuden.
Un coin d'Allemagne en pleine Amérique dans une localité qui porte un nom français !
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Johnny il vous faudra éviter les gens négatifs,qui ont toujours un problème
a chaque solution.
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entre le vice et la vertu,pour bien des hommes politiques comme pour bien des femmes,il n'y a que l,épaisseur d'une
combinaison.
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L'art du truand intelligent, c'est de ressembler à Monsieur Tout-le-Monde. Se fondre dans la masse. Mais il a quand même un défaut.
- Lequel ? voulut savoir Catherine qui avait été prêtée par les C.R.S. et qui, sauf lorsqu'elle venait en renfort à la B.R.I., avait peu affaire aux truands de haute volée.
- Ils ont toujours un bracelet-montre Cartier, et trop de chevalières aux doigts.
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Beauclair avait préféré voir
les trois vedettes, dans l,
appartement de Sandra,
plutôt qu' au quai des orfèvres.
- j'ai quelques questions à
vous poser, en relation avec la mort de Nicolas
boussada , attaqua t il j'ai
lu vos contrats.toute les
trois vous alliez touchaient
que dix millions de centimes, vous jouiez a quoi, aux petites soeurs des pauvres? vous lui faisiez la charité?
- nous avons voulu faire une fleur a nick, dans le passé c'est lui qui nous a
lancées.c'était son premier
flim, il lui fallait trois grandes actrices, mais son
budget de production n'
aurait pas suffit à payer les
cachets que nous recevons
habituellement, alors nous
avont accepté de travailler
a moindre prix.
- nous avons quand même
exigé un pourcentage sur
les recettes futures, glissa
Karine, mais vous n'avez
pas pu en trouver trace.
puisque c était un accord
verbal.
- exactement, dire en choeurs les deux autres.
- laissez-moi vous dire Mesdames, qu'un accord
verbal ne vaut pas le papier sur lequel il est écrit.
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je n'ai jamais eu confiance dans les gens qui veulent
qu'on leur fasse confiance.
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