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Citation de ninachevalier


Roman décliné en mots clés et citations par ordre alphabétique.

Agriculteur :
« Par chance, être agriculteur c’était travailler sans cesse, c’était embrasser le vivant comme l’inerte, ça suppose d’être à la fois éleveur, soigneur, comptable, agent administratif, vétérinaire, maçon, mécanicien, géologue, diététicien, zoologiste, chimiste, paysagiste et tout un tas de choses encore... »


Autoroute
« Édouard ne s’était jamais figuré cela en roulant sur une autoroute, il n’avait jamais pensé aux milliers de petits désastres que ça avait dû occasionner, chaque kilomètre d’autoroute recouvrait mille drames, de fermes coupées en deux, des exploitants expulsés, des forêts déchirées en deux et des maisons sacrifiées, des chemins coupés net et des rivières détournées, des nappes phréatiques sucées... »

Bertranges :
«  En plus, grâce à la rivière le maïs poussait bien, les rendements étaient bons, les Bertranges étaient une vraie mine d’or végétale, la vallée de l’or vert. »

Binette :
« Selon Crayssac, rien ne valait la binette ou le fumier, un coup de labour à la rigueur. »


Constanze
«  Cette fille c’était pas rien, elle parlait trois langues, elle voulait être doctorante ou agrégée, il ne savait pas la différence, sinon que c’était une pure intellectuelle, il n’imaginait pas bien de quoi il pourrait parler avec elle. »

Canicule :
« Depuis que la canicule essorait les corps, aux Bertranges le journal télévisé de 20 heures était devenu plus important que jamais. »

Dalle :
« Cette terre froide , cette dalle enterrée, tout ça lui faisait peur. Ce n’était sans doute pas une source, puisque d’autres dalles semblaient enfouies dans la continuité. »

Explosif :
« Faut pas jouer avec ces trucs-là. Les feux d’artifice, c’est des explosifs, ça rigole pas. Il sentit le regard de ses trois sœurs converger vers lui, explosifs, c’est lui qui avait utilisé le mot, ce parfait tabou qui leur parlait à tous les quatre uniquement. Pour le moment du moins. »

Engrais :
« Cette histoire d’engrais le travaillait, jamais il n’aurait dû se fourrer là-dedans, à la limite il n’aurait même jamais dû leur parler à ces types. »

« Ce soir-là, Alexandre traîna les sacs d’engrais de la vieille grange jusqu’au nouveau bâtiment de mise en quarantaine. »

Embrouilles
« Son malaise venait aussi de tous les doutes qui le taraudaient, se répétant que si cette fille était là en ce moment même, c’était avant tout pour fuir des embrouilles à Toulouse.


Fabrier :
« Chez les Fabrier, cette dernière récolte ( de safran) était vécue comme un changement d’époque. »

Ferme :
« Pour la première fois il se retrouvait seul dans la ferme, sans le moindre bruit de bêtes ni de qui que ce soit, pas le moindre signe de vie. Pourtant ,dans ces murs, la vie avait toujours dominé, les Fabrier y avaient vécu durant quatre générations, et c’est dans cette ferme que lui-même a grandi avec ses trois sœurs, trois lumineuses flammèches dissemblables et franches qui égayaient tout. »

Golfech
« Dans cette campagne verdoyante, le chantier de Golfech était un véritable cancer. »

Haché :
« J’en pense que le haché c’est un nid à microbes. »

Humidité
« Ce qu’Alexandre et ses sœurs avaient toujours entendu de la bouche de leur père, c’est que l’ammonitrate il fallait le protéger de l’humidité, le mettre à l’écart de tout fil électrique,de toute baladeuse, et surtout ne jamais jouer avec les pétards ou des fusées de feu d’artifice à côté. »

Inde :
«  Alexandre était profondément blessé de la voir là, en face de lui, toute dévouée à quelqu’un d’autre, à des terres autres, celles de l’Inde, ce pays tellement lointain qu’il en devenait improbable. »

« Quant à Constanze, son avenir était le plus lisible de tous, après-demain elle remonterait dans un avion pour Berlin , elle ne parlait que de sauver le monde, de secourir l’Inde. »


Juteuse :
«  Comme en plus le mois de mars avait été chaud, avril un peu froid, mais sans trop de vent, le tout avec beaucoup de pluie, l’herbe était juteuse comme jamais, et le trèfle bien sucré. »


klarer kerl :
Constanze rapporte à Alexandre ce qu’Anton avait dit de lui : «  Je viens de rencontrer un mec bien, un type clair, ein klarer kerl. »


Larzac :
« Les citadins semblaient avoir pris fait et cause pour le Larzac, comprenant que ces militants ne s’opposaient pas seulement à l’extension d’un camp militaire, mais aussi à un modernisme qui défigurait la planète. »

Mammouth
«  Aller au Mammouth, c’était encore plus fort que d’aller en ville. Plutôt que de passer de boutique en boutique, au Mammouth, dans ce ventre fabuleux et sans cesse renouvelé, on rentrait au coeur des choses. »

Minitel :
« Depuis que cet engin était indispensable pour déclarer les naissances de bêtes et faire le suivi du cheptel, Alexandre pianotait tous les jours sur ce bijou de technologie. »


Mondialisation :
« Les pays s’ouvraient les uns aux autres, le monde semblait s’apaiser, les grandes puissances parlaient de désarmement, dans cette grande sphère calme et prospère, les êtres comme les marchandises ne connaissaient plus de frontières, la mondialisation heureuse jetait des millions de gens dans les avions. »

Nature :
«  La nature est un équilibre qui ne se décide pas, qui s’offre ou se refuse, en fonction des années. »
« Alexandre aimait vivre au grand air, dans la nature comme ici, c’était un vrai besoin... »

Odeurs
« il lui dit que cette année les fleurs de menthe sauvage sentaient bon comme jamais, qu’il y en avait des milliers, marcher dans le grand pré sur la colline d’en face, c’était comme de plonger dans une mer de menthe fraîche. »

« En pénétrant dans la vieille bicoque, Alexandre se fit immédiatement rattraper par l’odeur, une odeur de terre exaltée par la fraîcheur du sol. Dans le fond cette odeur il l’aimait bien, c’était le parfum d’un antre intemporel, une odeur qui existait depuis des siècles et dont on se débarrassait aujourd’hui en mettant du carrelage partout... »


Phytosanitaire :
«  Ici l’usage des phytosanitaires était toujours source de conflit, soit le père disait qu’on n’en mettait pas assez, soit l’ancien disait qu’on en mettait trop, sachant que le coup d’après ce serait l’inverse. »

Poteaux de téléphone :
« Va pas raconter des conneries dans tout le canton, toi, j’ai juste scié leurs putains de poteaux, des saloperies de troncs traités à l’arsenic, vous n’allez pas me fourrer de l’arsenic le long de mes terres. »
«  Finalement, il y a quatre ans, les gars des PTT avaient fini de planter leurs poteaux pendant que Crayssc ruminait en garde à vue, puis il avait payé l’amende. »


Patchouli :
«  Le cortège des jours aux Bertranges ne souffle rien d’autre qu’un parfum de patchouli. »
« Dans le couloir il ne retrouva pas cette odeur de patchouli qui environnait toujours Constanze. »




Quarantaine
« C’était pourtant bien eux ( les parents) qui avaient obligé Alexandre à racheter l’exploitation, de fait c’était bien à cause d’eux que ces bâtiments avaient poussé, le bâtiment pour les vaches de réforme, celui pour les broutards, six mètres de haut au faîtage, avec en prime un parfait local de mise en quarantaine pour les bêtes accueillies... »



Ronds-points
«  pour réguler la circulation née de tous ces parkings et de ces nouvelles routes, on construisait un rond-point tous les cinq mètres. »


Stabule :
« Si vraiment t’es sûr de continuer la ferme, ça vaudrait peut-être le coup d’agrandir la stabule ou d’en faire une neuve. »


Safran :
« Ce dimanche 4 juillet était une journée cruciale aux Bertranges. Pour la dernière fois on plantait du safran. »

Tracteur :
« Alors, acheter un tracteur sur lequel on ne se casse pas le dos et qui ne menace pas de verser dans les terres en pente, ce serait mettre un peu de modernité dans ce travail-là. »


Tchernobyl :
« Depuis le nuage de Tchernobyl, tout le monde disait qu’il ne fallait plus toucher aux champignons. »

Téléphone
« Dans le fond le père Crayssac avait raison, le téléphone était une invention maléfique, une vraie calamité , soit on en était réduit à attendre qu’il sonne, soit on craignait de manquer les sonneries. »




URSS :
« Le correspondant d’Antenne 2 ne disait rien au sujet du nuage qui se baladait au-dessus de l’Europe, pour Moscou ce nuage n’existait pas, en URSS la réaction était le reflet de ce que les dirigeants voulaient qu’elle soit. »

Vaches :
« Depuis toujours Jean élevait ses vaches à l’herbe, dans des proportions qui dépassaient le cahier des charges. »
«  Chez Mammouth tu comprends bien qu’on ne peut pas leur vendre une vache tous les trois mois, pour que ce soit valable faudrait faire l’engraissement... »



Viaduc :
« En tout cas, une chose était certaine, c’était bien le vieux chevrier qui, grâce à son bois et à son sous-sol millénaire, avait réussi à repousser le viaduc... »


Voyager :
«  Alexandre repensait souvent à Constanze, à ce qu’aurait été sa vie s’ils ne s’étaient jamais rencontrés, ou s’il l’avait suivie dans sa manie de voyager, de courir le monde et de toujours bouger. A coup sûr il n’en aurait pas été là. Mais il ne regrettait rien. De toute façon il n’aimait pas les voyages. »


Week-end
« Constanze lui avait laissé entendre qu’elle reviendrait ce week-end, qu’elle l’ appellerait. »


Xabi :
« Xabi avait tout préparé au millimètre près. Il avait défini l’axe de tir de tous les mortiers du feu d’artifice qu’Alexandre déclencherait à minuit, mais surtout il avait calculé l’angle pour cette fusée qui, elle, partirait à 0h 08, non pas en direction des astres comme les précédentes, mais à l’horizontale vers le local technique. »


Yes :
« Dans la grande pièce, la musique était de plus en plus forte, Pink Floyd puis Yes recouvraient les flaques de mots et d’éclats de rires, une mer de conversations tenues par des esprits divagants. »


Zéro :
« Avril (1986) avait
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