La "violence" de la jeunesse, dont les médias et aujourd'hui les politiques nous rabattent les oreilles, et les incivilités des jeunes qui créent le climat "d'insécurité" propice à tous les retours "d'ordre" que l'on voit fleurir dans les vieilles démocraties européennes, sont alors à comprendre comme une réponse à la frilosité des adultes pour tenir une place différenciée de celles des jeunes, une place marquée par la castration et donc par l'acceptation du féminin, cet étranger en nous qui devrait être le lot des adultes.