Les déesses qui hantent de leurs grands corps fertiles l’histoire de notre humanité sont pour le philosophe les clairs symboles de ce qui dans l’Être demeure ouvert ou tend à se manifester.
La déesse est aux dieux ce que la Présence (Shekinah) est à l’Être (YHWH), à la fois son secret et son énergie déployée.
Dans la bibliothèque hébraïque, parmi ses rayons les plus grecs, un livre lui est consacré : Le livre de la Sagesse (Sophia).
Salomon l’a préférée aux sceptres et aux trônes et a tenu pour rien la richesse en comparaison de sa Beauté. (Jean-Yves Leloup)
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