La mort n’était déjà plus une idée, mais une image palpable. Je m’imaginais sur la rive, le ventre déchiqueté par ma grenade. Je pourrirais sans doute, mon corps se décomposerait en divers éléments, et la majeure partie de ma chair, dont on disait qu’elle était composée aux deux tiers d’eau, se liquéfierait pour aller se mélanger au torrent.