Très tôt, avant l'aube, j'allais m'asseoir à côté des fleurs en bouton pour assister à la naissance d'une goutte de rosée. Le reflet des premiers rayons du soleil apparaissait en même temps que la perle d’eau, puis elle s'évaporait et j'entendais le délicat soupir de la fleur ; infime et éphémère, entre l'agitation des humains et celle de la nature. Du bout des doigts, je touchais les pétales qui venaient de s'ouvrir. Je les humais et me laissais envelopper de leur parfum.