Shungiku Uchida

Une histoire étrange, inattendue, pleine d'originalité... Mais, à l'image d'un rêve, il ne faut pas en chercher trop le sens !

La petite amie de Minami devient soudain toute petite, on ne saura jamais pourquoi ni comment, et notre héros fait avec comme si ce genre de chose était relativement normale. La fin m'a toutefois bouleversée, j'ai relu le manga une seconde fois, mais je n'en ferais pas un coup de coeur non plus, loin de là.

Les dessins ne m'ont pas beaucoup plu non plus, très simples, un peu désuets.

L'ouvrage prête à sourire, et l'on espère pour Minami et son amoureuse une happy end. Toutefois, nous n'avons pas affaire à un shôjo mais bien à un seinen. La tension dramatique finit par prendre le dessus sur l'humour et déroute finalement le lecteur, donnant à l'ouvrage son caractère fort et réellement humain. La Petite amie de Minami revêt alors un second sens d'interprétation, en devenant une fable sur le handicap, la tolérance, et le don de soi.
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Un joli manga fantastique! Des personnages touchants, des dessins très mignons et une histoire surprenante!

Des réflexions sur la sexualité, l’infidélité ou encore la tentation de voir en l’autre un jouet affleurent au fil des pages, tandis que l’auteure traite ces thèmes avec assez de justesse, ainsi qu’une certaine crudité. Hélas, entre une narration plutôt plate et linéaire, des protagonistes moyennement attachants et parfois simplets, et un dessin relativement naïf, il est difficile de vraiment s’enthousiasmer pour cette histoire au demeurant charmante.
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A travers l’aventure de Minami, l’auteur ne cherche qu’à exprimer les difficultés du passage à la vie adulte, sans proposer aucune explication ou solution à l’état soudain de Chiyomi, mais sans rien édulcorer. Sous ses allures d’histoire gentillette et son trait simple, le propos est direct et la fin d’autant plus brutale.
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