De l'homme au super-héros Batman avec Siegfried Würtz
Au temps de Wolverine, du Punisher, de Deadpool et de Spawn, Batman ne peut manquer d'apparaître comme une créature du passé. Le chevalier noir a., après tout, largement contribué à l'émergence de ces antihéros, qui se distinguent par leur refus de son code moral, de sa règle d'or.
Pour commencer, l'ouvrage est étonnament peu factuel, ne donnant jamais les références précises des comics cités, ou ne se souciait pas de livrer les dates et les lieux des événements criminels perpétrés par des enfants s'inspirant des comics, alors qu'ils sont décrit minutieusement. Wertham omet d'ailleurs de mentionner qu'il interroge des patients de sa clinique, donc des jeunes de Harlem placés là à cause de leurs troubles comportementaux, voire mentaux...
Le succès considérable de Robin (le numéro se vend deux fois mieux que le précédent) convainc les éditeurs que son invention était une bonne idée, de sorte que bientôt la plupart des super-héros auront leur sidekick: Bucky pour Capitaine America, Speedy pour Green Arrow, Sandy pour le Sandman... alors même que l'association d'un jeune garçon à la lutte nocturne contre des criminels dangereux n'allait pas de soi.
Adam West et Burt Ward acceptent également de mettre leur costume à la demande des instances étatiques (dans des Public Service Annoncements) pour encourager les écoliers à soutenir la guerre du Vietnam en 1966, ou en Grande-Bretagne, des enfants se jettent de lieux élevés en espérant voler comme leur idole.