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Citation de Ziliz


[Il] se dit qu'il y était arrivé, à s'acheter la voiture à laquelle son père ne se serait même pas permis de rêver. Qu'il se contentait de caresser sur les pages de 'Quattroruote' chez le coiffeur. Alors pourquoi sentait-il brûler dans sa gorge, en même temps que le whisky, cette nostalgie dingue de sa vieille Uno ? A cause des sièges défoncés ? Des cinq mille lires d'essence qui suffisaient alors pour arriver dans ce hameau - dix maisons et une épicerie - où [elle] vivait toujours ?
[...]
« On n'avait pas un rond pour prendre le train, on n'allait jamais dîner dans un endroit correct. On ne pouvait pratiquement rien faire, et pourtant, ajouta-t-il tourné vers elle, j'étais sûr de trouver la liberté en partant d'ici. En fait, je l'ai perdue. »
[...]
« Moi, ça me manque pas. On devrait me dédommager pour les années de merde que j'ai passées ici dans mon adolescence. Ceux qui sont restés, soit ils se shootent, soit ils suivent des cours de zumba. C'est pas un hasard. »
(p. 57-58)
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