Chacun n’a véritablement que la patrie qu’il s’invente, à savoir la maison idéale où ce qu’il est et ce qu’il fait lui deviennent limpides et en dehors de laquelle il se sent, pour ainsi dire, perdu. En ce sens, ce n’est pas le Portugal ou les pays lusophones qui parlent portugais, c’est la langue portugaise qui les parle. (Eduardo Lourenço)