Après un parcours universitaire, Simon Grangeat anime jusqu’en 2015 un collectif pluridisciplinaire en tant que metteur en scène puis auteur. Son écriture joue des formes documentaires. Ses textes sont régulièrement joués ou mis en lecture dans le réseau des écritures contemporaines (Comédie française, collectif À Mots Découverts, Théâtre du Rond-Point, C.D.N., scènes nationales…). Il reçoit l’aide à la création du ministère de la culture en 2011 pour T.I.N.A. et en 2016 pour Du Piment dans les yeux. Certains de ses textes sont traduits en catalan, anglais, espagnol, hongrois ou grec. Simon Grangeat développe également de nombreuses actions de formation autour de la lecture et de l’écriture du texte contemporain en direction des professionnels, des enseignants ou des adolescents. Il est membre de l’association Postures, porteuse du prix Collidram (littérature dramatique au collège). Depuis 2016, il dirige le comité de lecture du Panta théâtre de Caen.
Ça change qu’on se voit tous. Ça change qu’on peut se parler dans les yeux. Que s’il y en a qui parlent pas, on les voit. Ça change qu’on peut faire attention les uns aux autres. Ça change qu’en rond, on est ensemble.
Pierre ne croit pas aux sorcières. C’est un scientifique : il ne croit que ce qu’il voit. Nina aime bien les sorcières. Elle se souvient soudain de la seconde chanson que sa grand-mère lui a apprise. Une chanson secrète pour le cœur de la forêt. Cette fois-ci, Nina chante pour la forêt tout entière ! La mélodie s’envole entre les arbres.