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Citation de Alfaric


C’était le printemps à Haven, et tout le monde s’en fichait. Partout dans le monde, l’heure était à l’amour, à la vie et au renouveau – une renaissance joyeuse pour tous les êtres vivants. Partout, sauf à Haven, la fameuse pomme pourrie des Bas Royaumes, cité sombre et retorse au fin fond des terres du Sud où épées et sorcellerie, religion et politique, vie et mort étaient autant de denrées dans le commerce quotidien. Sise à l’intersection d’une dizaine de routes commerciales florissantes, la cité-État de Haven avait prospéré au fil des ans, comme la grande fleur splendide d’une plante vénéneuse, et toutes sortes de gens ou de créatures venaient y chercher secrets et mystères. On trouvait tout, à Haven, si on était disposé à payer le prix – qui se comptait en or ou en vies, et comprenait presque toujours votre âme. Haven – la ville de tous les rêves, mais surtout de tous les cauchemars. Un endroit de merveilles et d’horreurs, et de tout ce qui se trouvait entre les deux. Des yeux affamés vous observaient depuis l’ombre des ruelles. Pas toujours humains. Pas toujours vivants.
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