L’être avait une voix douce et agréable. Il mesurait environ un mètre quatre-vingts, était entièrement nu et d’une musculature esthétique réservée aux statues. Son visage était d’une beauté classique et vierge des ravages du temps, si parfait qu’il en était inhumain. Une sensualité brute brûlait autour de lui comme une flamme invisible, attirante et repoussante par son arrogance insouciante, comme du miel amer ou l’odeur d’une blessure couverte par un parfum. C’était l’incarnation parfaite du masculin, empreint d’une vitalité sauvage.