— Viens t’asseoir près de nous... dit Saïd.
Nous avions parlé de tout, posément, en proposant cent solutions à des problèmes qui paraissaient ne jamais vouloir se résoudre.
— Le progrès, c’est bon le progrès... ils disaient. C’est comme les tracteurs, le travail se fait tout seul...
— Et gagner l’argent pour en acheter ?... Et puis ça s’use, ce n’est pas éternel, alors il faut recommencer. Tu n’as plus de répit quand tu es pris dans cet engrenage-là...
— Vous entendez ce qu’elle dit ? commentait Saïd d’un air pensif.