Née à Anvers, benjamine d'une famille de huit enfants, Jozefa de Buysscher (devenue Soeur Léontine) a vite appris la maladie. Son père atteint d'un cancer a frappé les esprits. La maison devait être silencieuse car il souffrait. Une fois le père disparu, elle doit rapidement aller travailler parce que l'argent manque dans la famille.
Après la guerre, une tante, soeur hospitalière, lui dit qu'il y a du travail à la clinique Saint-Jean à Bruxelles. Elle y devient aide-soignante. Quatre ans plus tard, elle entre dans les ordres et devient soeur Léontine. Elle a 26 ans. La mère supérieure lui demande de devenir médecin.
Sœur Léontine terminera comme directrice du plus vieil hôpital de Bruxelles pendant 25 ans.
Mais à l'âge de la retraite, elle pense aux malades en phase terminale. Elle se bat pour créer une unité de soins palliatifs. C'est un combat difficile mais, en 1990, elle parvient à créer ce centre au sein de l'hôpital Saint-Jean, 12 lits à l'époque.