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4.19/5 (sur 16 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Toul , le 18/07/1985
Biographie :

Quelques nouvelles publiées dans les webzines Nouveau Monde; YmaginereS et L'Imaginarius.

D'autres nouvelles parues dans des anthologies au goût de noir, de fantastique, d'horreur...

Un recueil en cours d'écriture. Quelques romans à venir.

Présentation sur le site des Editions la Cabane à Mots:

"Solenne est celle qui a horreur de se présenter. M'enfin, comme on l’a menacée de la priver de fouet...
… bref, Solenne, 2_ ans (pour l'instant), écriveuse d'histoires. Vivant dans le Sud Ouest.
Après des années de recherche de travail infructueuses, elle a décidé d'occuper son temps libre forcé à l'écriture... c'était soit ça, soit la sculpture sur chair humaine (le monde de la sculpture a sûrement perdu quelque chose…)
On peut faire passer tellement de messages avec les mots, dit-elle, et ils sont simples à manipuler, c'est l'idéal ! Aussi après pas mal de travail, la voilà !…
C'est bon là ? Elle peut retourner (jouer aux sims ^^) travailler ?"
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Sautillant joyeusement, son cartable en cuir craquelé dans le dos, une fillette de huit ans aux jolies couettes blondes trottinait dans la rue. Elle avait de quoi être contente car, cette fois encore, elle ramenait la Bourse de Réussite à sa mère. Ça faisait déjà trois trimestres qu'elle la gagnait grâce à ses bonnes notes. Dix dollars tout de même, ce n'était pas rien ! Elle était si fière qu'elle en oubliait la douleur dans son dos ! La maîtresse avait frappé fort ce jour là, mais ça lui importait peu, elle allait pouvoir donner à sa mère de quoi acheter de la viande ! Ou mieux ! Des chaussures à sa taille ! Pourtant, sa joie disparut en un éclair quand elle entendit soudain la sirène. Elle savait ce que ça voulait dire. Il y en avait un qui s'approchait ! Elle courut alors jusqu'au premier hall d'immeuble dans lequel elle se précipita, la respiration haletante, le cœur battant à toute allure. Ça faisait longtemps que l'alarme n'avait pas retenti et elle avait perdu l'habitude d'être aussi terrifiée. Elle ne remarquait même pas la jeune fille en train de se débattre, dans les escaliers, sous cet homme qui la frappait. Elle ne remarquait pas non plus le jeune homme qui devait avoir à peine dix-sept ans et convulsait sous les boîtes aux lettres arrachées, une seringue dans le bras. Ses yeux étaient braqués sur la rue, le visage collé à la vitre presque opaque de saleté. Elle ne le voyait pas mais l'alarme, cette horrible alarme signifiait que ça s'approchait. Enfin, il y eut une détonation et la sirène s'arrêta.
La fillette ressortit et regarda au loin, vers les limites de la ville. La brigade militaire allait vers une silhouette allongée par terre et l'embrasait avec de drôles d'instruments qui crachaient des flammes immenses. Elle rêva une seconde de dragons, créatures magiques dont sa maman lui avait parlé dans une histoire avant qu'elle fasse un métier de nuit, puis elle repartit en courant vers son immeuble, à un bloc d'ici, de nouveau ravie d'apporter sa récompense. Sa mère serait si fière !
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Une fois chez le marchand d'armes, la rousse se retrouva comme une gamine devant un magasin de jouets. Elle courait partout, posait des tonnes de questions au vendeur bedonnant, essayait plusieurs armes, Jan la regardant faire en souriant. « Bah, et toi tu prends rien ? » lui demanda-t-elle. Il haussa les épaules: « Je n'ai pas d'argent, je te rappelle.
- Pas grave, c'est moi qui offre ! Choisis des trucs, tu vas pas rester avec nos vieux machins rouillés, c'est quoi ton arme de prédilection ?
- Je sais pas trop, je sais tout manier... C'est vrai que je préfère le fusil... ou les lames tiens, j'aime bien les lames. » Elle eut l'air surpris. « Les lames ? Genre épée, poignard et tout ça ? Houlala, on doit être beaucoup trop proches de l'ennemi, j'aurais bien trop peur ! Moi, j'aime les fusils, je m'en suis fabriqué un sur lequel j'ai monté une sorte de longue-vue. Figure-toi qu'avec, je peux tirer drôlement loin ! » Cette fois c'est le géant qui eut l'air surpris. « Tu te l'es fabriqué ? Tu es mécano aussi ?
- Houlà non, le méca c'est Marek, moi je suis juste... euh... bidouilleuse. C'est moi qui ai aidé Sasha à améliorer son œil, avant il ne pouvait pas, comment on dit... zoomer. » Jan parut impressionné. « Bah dis donc, t'es douée pour une gamine. » Elle fit la moue et répondit : « Hey, je suis pas une gamine. Je suis assez grande pour me défendre. » Se massant l'épaule en riant, Jan répondit : « Oui j'ai vu ça ! Excuse-moi, des fois je me fais l'impression d'un vieux.
- Bon, bah fais tes courses papy, on va pas prendre racine ici ! » La jeune fille prit un fusil, deux revolvers, une tonne de munitions, deux énormes kukhris pour Jan et un gros fusil à pompe. Il était vieux mais bien retapé et en bon état de marche. Ils sortirent de la boutique chargés comme des mules et Jan demanda, avide de connaître un peu mieux ses futurs compagnons de route : « Donc Marek, c'est le mécano... Il ne vous accompagne jamais sur les missions ? » La jeune fille haussa les épaules et répondit avec une moue blasée : « Si de temps en temps, quand ça ne lui semble pas trop dangereux. Je le soupçonne d'être un peu couard.
- Haha ! Elle est belle la race supérieure !
- Baaah ! M'en parle pas, je peux pas sacquer ce connard et ses propos débiles. Je comprends même pas qu'il puisse penser des conneries pareilles.
- Il a peut-être été agressé par des pirates sanguinaires?» La jeune fille se rembrunit et continua sa route. Jan, un peu étonné par une telle réaction, se demandant ce qu'il avait bien pu dire de mal, demanda d'un ton léger, pour changer de sujet. « Et Sasha, au fait... Vous êtes ensemble ? » Cette fois, la rouquine pila, se faisant percuter par une jeune femme qui marchait derrière elle. Elle regarda Jan dans les yeux et éclata de rire : « Ah merde, mais t'es sérieux en plus ! Mais non, pas du tout ! On est pas ensemble du tout ! Sasha c'est juste... Je sais pas, la meilleure chose qui me soit arrivée au monde ! Mon meilleur ami ! Y a rien de... charnel !
- Ah oui ? C'est tendancieux pourtant !
- Pourquoi ? Parce qu'on se fait des câlins et des bisous ? Ça ne veut rien dire ça ! C'est juste un peu de tendresse ! Tu faisais bien des câlins et des bisous à ton fils et personne ne te disait que c'était tendancieux!» Il sourit et chassa les images repoussantes qui lui venaient dans la tête : « Oui, mais ça n'a rien à voir !
- Je ne vois pas pourquoi une fille et un garçon qui ont de l'amitié et de la tendresse l'un envers l'autre devraient obligatoirement avoir envie de coucher ensemble !
- C'est pas faux... Mais en tout cas, Marek est persuadé que vous couchez ensemble !
- Marek est un con. Et si ça me permet de le tenir à distance ça me va très bien ! Quand je suis arrivée, il avait tendance à me coller et ça me gavait. J'aime pas les gens poisseux et étouffants. » Elle saisit Jan par le haut de son corset et le secoua, elle avait de la poigne derrière sa silhouette fine ! « Tu te rends compte ? Il me parlait touuut le temps ! Dès que je disais un truc un peu amusant il riait aux éclats, quand je posais une question, il se précipitait pour être le premier à répondre, être serviable et tout ! Comme si j'avais besoin d'être étouffée ! Ça m'a bien rendu service que Sasha soit si cool ! » Jan, se laissant secouer, éclata de rire et passa son bras autour des épaules de la jeune fille, reprenant leur marche dans la ville. « Hey, te venge pas sur moi... » Elle sourit et fit semblant de grommeler puis, venant de réaliser quelque chose, le géant demanda de nouveau : « Quand t'es arrivée ? Comment ça ? Tu n'es pas avec eux depuis longtemps ?
- Non, moi aussi je suis une pièce rapportée en fait. Avant, j'étais dans une petite troupe de chasseurs, c'était ma famille en fait, il y avait ma sœur, mes parents et mon oncle.
- Mais alors pourquoi tu as rejoint les archéos? C'est quand même plus sympa d'être chasseur, surtout pour toi qui semble tant aimer la liberté. » Elle soupira et répondit d'une voix plus grave, plus triste. « On a été attaqués. Ma famille... Des pirates, et pas un seul noir dedans, incroyable non ? Ils ont tué tout le monde, ils allaient me violer quand Anton est arrivé. Moi, je suis tombée dans les pommes alors je me souviens pas de la suite... Mais je me suis réveillée dans la jeep. Ils sont tous morts. Les pirates et ma famille, j'avais plus personne... » Jan sentit son estomac se nouer, il s'en voulait d'avoir forcé la jeune fille à se rappeler de tout ça. « C'était il y a longtemps ?
- Deux ans... Ça a fait deux ans le mois dernier... » Après ça, la jeune fille semblait éteinte, elle ne souriait plus, marchait les yeux rivés au sol et Jan se sentit encore un peu plus mal.
Quand ils arrivèrent aux véhicules, Sasha, assis sur une moto, se leva et s'approcha de Sunny. « Houlà, qu'est-ce qu'il t'arrive ? » Elle lui fit un petit sourire forcé et le jeune homme lança un regard noir au géant avant de s'éloigner avec son amie dans les bras. Ils disparurent au coin d'une rue et Jan se retrouva seul. Il s'assit sur le capot de la voiture et commença à examiner ses lames, faute d'autre chose à faire. Heureusement, sa solitude ne fut pas bien longue car Marek, chargé d'un lourd sac d'objets métalliques, revint lui aussi. Il chargea son sac dans le coffre et regarda autour de lui. « Bah alors, t'es tout seul ? Ils sont pas là, Sunny et l'autre ?
- Non, ils sont partis faire des emplettes ensembles.
- Putain, ceux-là, ils peuvent pas se retenir de baiser, sans déconner... » Jan sourit, il avait bien senti une pointe de jalousie dans le ton du polak et il avait une soudaine envie de s'amuser. Il dit donc d'un air surpris : « Quoi? Mais non, ils ne sont même pas ensemble. Je lui ai posé la question, à la petite, en revenant de l'armurerie. » Le regard du blond s'alluma. « Ah bon ? Elle t'a dit qu'ils étaient pas ensemble ?
- Ils sont juste amis... » Marek sourit. Jan sut qu'il mordait à l'hameçon et attendit simplement, faisant semblant d'aiguiser ses lames déjà acérées. Il fallut à peine quelques secondes pour que le blond demande : « Et vous avez parlé de moi ? » Le géant du se retenir de sourire. C'était trop facile, cet homme était réellement pathétique. Qui, après avoir dépassé les douze ans, poserait ce genre de question ? Il ne pouvait pas draguer comme un adulte ? Il était obligé d'être soit mielleux, soit de tirer les couettes. Jan haussa les épaules, affichant un air totalement neutre : « Oui, un peu... On a parlé de tout le monde en fait.
- Et vous avez dit quoi ?
- Que Petra était une saloperie, qu'Anton...
- Non, mais sur moi.
- Ah... Pas grand chose, elle a dit qu'elle regrettait la relation que vous aviez à son arrivée. » Marek parut surpris, mais il semblait surtout ravi. Comment pouvait-on être aussi aveugle ? Elle le détestait ! Jan se leva et posa ses armes dans le coffre... Le polak le saisit par le bras et lui demanda dans leur langue natale : « Tu crois que j'ai mes chances?
- J'en sais rien... Mais si elle t'intéresse, tu ne perds rien à te rapprocher d'elle de toute façon !
- T'as raison... T'as raison... » Il se mit alors à fouiller dans son gros sac et à en sortir pleins d'outils inconnus du Gladiateur qu'il rangea dans diverses boites et coffres. Jan retourna s'asseoir sur le capot, intérieurement hilare.
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« C'est toujours aussi long ? J'ai peur... » Un garçon d'une douzaine d'années était assis sur un banc de métal dans une obscure cellule humide en sous-sol. Ses pieds touchaient à peine par terre et sa maigreur montrait qu'il avait rarement dû manger à sa faim. Il avait des cheveux châtains, ternes et ébouriffés, et de larges cernes sous les yeux. L'homme qui était assis à coté de lui, en revanche, était un vrai géant. Il devait mesurer presque deux mètres et avait une carrure de guerrier. Il était vêtu d'un jodhpurs blanc sale et portait de hautes bottes de cuir. Il avait également des poignets de force en métal qui lui couvraient les avant-bras mais ne portait rien d'autre. Il avait la peau burinée, mais pâle comme s'il avait passé un long moment enfermé et il avait de nombreuses cicatrices. La plus impressionnante, sur son ventre, ressemblait à la griffure d'un animal et elle semblait descendre plus bas sur son corps. Ses yeux bleus, glacés, étaient rivés sur le sol, ses cheveux noirs, un peu grisonnants sur les tempes, lui tombaient sur le visage, cachant la balafre qui rayait sa joue et venait courir sur ses lèvres. Il n'écoutait pas le gamin qui lui parlait. Il préférait éviter de parler avec ceux qui seraient sûrement des adversaires.
« Comment ça se passe d'habitude ? Comment on fait pour survivre ? Tu es le Gladiateur hein ? C'est toi ? Tu es mon héros ! Ma maman m'avait arraché une affiche d'un de tes passages pour attacher dans la maison. » Après un long soupir, l'homme tourna enfin le visage vers le gosse et répondit : « Pourquoi tu as atterri ici ?
-Je... » Le gamin baissa les yeux, penaud. « J'ai volé du pain au marché et un garde m'a attrapé. » Le géant poussa un soupir dégoûté. « Tu dois faire combien de combats ?
-Un seul... Mais... Mais... » Il se mit alors à pleurer et l'homme se redressa, fixant son regard sur les barreaux face à lui. Il haïssait cette ville et son régent, il haïssait ce monde injuste dirigé, non pas par les plus forts, mais par les plus riches. Il haïssait ces geôles qui étaient devenues sa maison depuis deux ans...
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« Salut Dane ! Encore du boulot ! » Le jeune homme qui était entré dans le bureau de Dane était souriant bien que les cernes sous ses yeux prouvaient une certaine fatigue. Il posa un épais dossier cartonné devant son supérieur et quitta la petite pièce. En soupirant, le quarantenaire se passa la main sur le visage. Il ne s'était pas rasé ce matin-là et sa barbe naissante crissa sous ses doigts. Les mains devenues moites, il saisit la pile de paperasse et ouvrit la première page du dossier. Comme toujours, ça commençait avec une sorte de curriculum vitae dont la photo lui sautait aux yeux en premier. Cette fois, ce fut un petit garçon brun d'environ sept ans qui lui sourit. Il ferma le dossier et prit une grande inspiration. Il détestait de plus en plus ce boulot.
Après une minute où il était resté les yeux fermés et les doigts serrés sur le rebord de son bureau, il se leva et se dirigea vers le mini-frigo qu'il avait. Il en sortit quelques glaçons puis se servit un whisky qu'il vida d'un trait, sans même prendre la peine d'attendre que les glaçons fondent. Il se servit donc un deuxième verre et revint s'asseoir à sa place. « Allez Dane, tu peux le faire. Il paraît que ça aide aussi ton pays. » Il ouvrit de nouveau le dossier et commença à lire les fiches qui y étaient. Elles lui présentaient des gens, inconnus, de tous âges, tous sexes, toutes conditions... N'y tenant plus, il ferma encore le dossier et y piocha au hasard quatre feuilles. Il les retourna pour ne pas voir les visages en photo et les agrafa ensembles. Il prit ensuite son téléphone et appela sa secrétaire : « Emmy, c'est bon, j'ai ce qu'il faut pour le Jeu du mois prochain, faites appeler le groupe de Récupération ! » Quand il raccrocha, il s'affaissa dans son large fauteuil et vida son verre de whisky. Il se sentait sale. Heureusement que la journée touchait à sa fin.
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J'écoute de la musique. Me laisse emporter par sa voix, je pleure, mais pas de chagrin cette fois. D'émotion face à une force, à une mélodie, à des paroles... Moi qui ne suis pas poétesse pour deux sous. Moi qui suis si pragmatique, je découvre des mots capables de me faire vibrer. Une voix capable de m'emmener dans un autre monde. Je pars plus loin et bien mieux qu'avec la drogue ou l'alcool. Mais ça me fait rêver, et je me bats de toutes mes forces pour faire taire ces rêves. Ces rêves de vie normale, de voyages, de rencontres, de partages ; ces rêves de tendresse, de passion ; ces rêves d'aventures, de frissons... De vie tout simplement! La musique apporte tellement, mais quand elle s'arrête, la réalité revient, brutale, glaciale, vide!
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Te voilà enfin arrivée au bout du couloir, tu entends les autres derrière toi qui sont à tes trousses. Plus que quelques mètres et ce que tu tiens dans les mains sera enfin à toi.
- Ça va, je sais ! JE SAIS! » La jeune femme avait hurlé de toutes ses forces pour couvrir cette horrible voix qui leur parlait depuis le début de ce cauchemar. Pourtant la voix féminine, calme et suave, reprit après un petit rire : « Il me semble que tu craques enfin. Comment te sens-tu ? Ce jeu te déplaît ? Annah, réponds, voyons, tu peux courir et parler en même temps, dis tout à la Maîtresse du Jeu ! » Toujours en courant, tenant précieusement dans ses mains la petite seringue au liquide orange si précieux, la trentenaire se retourna pour voir où en étaient ses poursuivants. Les deux hommes étaient à une cinquantaine de mètres. Comment un foutu couloir pouvait-il être aussi long ? Devant elle, la large porte vitrée, rehaussée du néon blanc et froid, annonçant « check point », l'attendait. Courant près d'elle, une large pelle bosselée à la main, une petite fille au teint pâle, malgré sa course, gardait les yeux rivés sur la porte. « Allons Annah, réponds-moi.
- Je me sens dans un putain de traquenard ! Vous allez faire quoi, encore, espèce de salope ? » La Maîtresse du Jeu rit de nouveau : « Allons, surveille ton langage, je pourrais encore décider de te faire donner le vaccin à un de tes adversaires. Rappelle-toi que c'est grâce à moi que tu l'as désormais en ta possession, je peux encore en déterminer le porteur tant que tu n'as pas franchi cette porte! » La femme ne répondit pas, se mordant la lèvre inférieure, les larmes aux yeux.
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Ils s'étaient retrouvés sur une grande esplanade vide. Autour d'eux, on pouvait voir quatre structures métalliques rouillées et un amas incroyable de poutrelles tordues. Anton, inquiet, se tourna vers Petra:
"Y a un problème?
-Oui, y en a un, on est au centre de Parisse. Ce truc, là, ce sont les restes de ce que les Anciens appelaient la tour Eiffel. Ils s'en servaient pour envoyer des messages sur de grandes distances... Mais du coup, ce qu'ils appelaient le quizième arrondissement, c'est pas là! J'ai bien étudié les cartes sur la route et au camp... On y est pas du tout! Putain, quelle bande de connards, sans rire! Non seulement ils s'entre-tuent et nous laissent des villes remplies de secrets et de maladies, mais en plus, ils indiquent même pas où il faut aller!"
La voix de Marek, qui s'était éloigné, lança alors:
"Bah, en fait, si! Venez voir!"
Ils s'approchèrent tous et virent une affiche. Elle avait été sous verre mais une grande partie avait été brisée et le papier, resté à l'air libre, avait disparu depuis longtemps, ne laissant que quelques morceaux encore visibles. On pouvait tout de même lire un plan, fort peu détaillé, avec un rond qui disait "vous êtes ici". Le blond tapota la vitre et dit:
"Vous voyez, on est ici!"
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