Le cœur est une drôle de machine. Boum-boum, boum-boum, boum-boum… Pas besoin d’y penser, il fonctionne tout seul et, souhaitons-le, longtemps ! Le lapin rose de la publicité qui marche à piles et tape sur son tambour en même temps que sur nos nerfs ? De la petite bière à côté de ça!
En fait, on se souvient de lui (le cœur, pas le lapin) uniquement lorsqu’il a des ratés. Comme ceux qui se multiplient dans ma poitrine en ce moment, tandis que l’avion roule sur une des pistes de l’aéroport de Vancouver. Un battement oublié ici et là. Rattrapé un peu plus tard. Comme si mon cœur ne connaissait plus le rythme qu’il marque pourtant depuis presque seize ans. Un trou de mémoire cardiaque, quoi !