Dévastée de honte et de culpabilité, la majorité des anciens enfants incestés se tait spontanément. Ils sont toujours terrorisés, hantés par la prémonition, régulièrement vérifiée, qu’on ne les croira pas. Qu’on risque toujours de leur demander des preuves…
« Reconnaître les faits, pouvoir les dire à quelqu’un de confiance est pourtant la première étape de toute reconstruction. La suivante étant le dévoilement devant la société, et/ou la justice », ajoute Cyrulnik.