Sophie Kinsella

En désespori de cause, j'ai regardé plusieurs films de Noël à la suite : un remède parfait pour ma frustration qui, du coup, s'atténue petit à petit. Ces films produisent le même effet que le Valium- (...)Ils me calment, me rendent joyeuse et optimiste, car dans toutes les histoires, l'esprit de Noël finit par réunir tout le monde. Un père divorcé accro au boulot et son enfant délaissé ? Réunis par l'esprit de Noël. Un type mal embouché qui déteste les "nouveaux arrivants" et son voisinage de immigrants? Réunis par l'esprit de Noël. Le propriétaire d'une usine et ses ouvriers exploités ? Réunis par l'esprit de Noël (dans ce dernier scénario, les travailleurs chantent en choeur pendant que le patron, déguisé en Santa Claus, leur distribue des augmentations de salaire).
Chaque fois que le générique annonce un nouveau film, je me cale au fond de mon fauteuil en soupirant de contentement.
- Tout va bien se passer, dans l'esprit de Noël, je me dis.