Petit à petit s’effacent les traces. Pourtant elle n’est pas morte. Elle est dans la laine bleu canard du châle qu’elle m’avait tricoté. Elle est dans la rondeur de la perle que je porte chaque jour à mon doigt. Elle est dans le ciel bleu d’hiver. Elle est dans les bourgeons des arbres noirs. Elle est dans les yeux de Lou et dans le rire de Chjara. Elle est dans chacun des mots que je vais écrire ici.