Sophie Stern démarre en écriture par des nouvelles qu’elle publie en revues et collectifs, en France et au Québec, avant de publier son premier recueil «Femmes tortues hommes crocodiles» en 2011, dix histoires entrelaçant le monde de l'entreprise et les relations hommes-femmes, un premier livre qui recevra le "Prix Nouvelles d'Automne" et qui sera nominé pour le "7ème Prix des lycéens et apprentis de Bourgogne".
Sophie Stern publie ensuite son premier roman "Silencieux", où deux histoires s'entrecroisent au fil des pages, dans deux temporalités différentes, une kinésithérapeute, Isabelle, rendant chaque jour visite à un écrivain, et une histoire survenue durant l'enfance et l'adolescence d'Isabelle et qui reste nouée. Ce roman mêle réflexions sur la solitude, l'amour, le deuil, la filiation, la difficulté de dire. "Silencieux" interroge également sur le rapport à l'écriture, le pourquoi, le point de bascule quand, pour une raison qui échappe, le besoin d'écrire surgit et s'impose.
Sophie Stern aime la nouvelle pour sa densité, son intensité, ses romans se découpent d'ailleurs en chapitres, tels des nouvelles.
Si l’écriture est pour Sophie Stern une respiration, un garde-fou, c’est aussi un espace de liberté pour aller à la rencontre de l’Autre.