AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Sophie de Mijolla-Mellor (16)


L'arrogance est l'auto justification de la cruauté qui n'est pas le plaisir de faire souffrir mais le mépris de la souffrance de l'autre doublé du déni de la violence ainsi manifesté.
Commenter  J’apprécie          160
La constatation que le pouvoir peut "rendre fou" recouvre une réalité, qui tient à la surprise des proches de celui qui a l'acquis lorsqu'ils s'avisent la distance entre ce qu'il est maintenant devenu et la personne qu'il a été lorsqu'il était tendu vers la réussite de ses objectifs et donc, par là même, contraint d'un certain réalisme voire à une certaine modestie au moins en apparence.
Commenter  J’apprécie          120
Arrogance naïve mais aussi écrasement des valeurs. Il est par exemple difficile aujourd'hui d'approcher la Joconde au Louvre parce qu'elle est environnée de visiteurs qui lui tournent le dos de manière à se photographier avec l'oeuvre de Vinci en toile de fond !
Commenter  J’apprécie          40
... l'arrogant répond par la non-reconnaissance de ce qu'il doit à l'autre tout en faisant en sorte que ce dernier continue de lui apporter ce qui lui est nécessaire.
Commenter  J’apprécie          40
Les scènes que décrit la Comtesse de Ségur ont certainement été vécues car on sait que sa mère était une femme extrêmement sévère (…) et que, par ailleurs, les châtiments corporels infligés aux adultes, le « knout », étaient monnaie courante dans la Russie tsariste de son enfance.
Commenter  J’apprécie          30
Aujourd'hui un homme d'affaires qui réussit singe les politiques. Il adopte le côté éclatant et tonitruant du candidat en campagne. Il assiste chaque année à des dîners qui mêlent allègrement les discours, les drapeaux, la grandiloquence et la solennité, une pseudo-démocratie assaisonnée d'un soupçon de paternalisme. A l'occasion il distribue parcimonieusement des récompenses à ses employés comme la république de l'âge classique distinguait ses concitoyens méritants.
Commenter  J’apprécie          30
Le fait que l'adolescent se sente incompris est en partie exact, mais il le vit en l'accompagnant d'un sentiment de supériorité. Il n'est pas rejeté, se dit-il, c'est lui qui s'est brusquement élevé si haut qu'on ne peut plus le comprendre. C'est l'âge de l'idéal et c'est aussi celui du mépris à commencer par le mépris de la vie qui va se trouver mise en danger dans le risque recherché comme tel.
C'est la raison pour laquelle la configuration qui va lui offrir simultanément un idéal sous la forme d'un leader charismatique et la certitude d'une place grâce à l'action qu'il peut avoir au sein du groupe entourant le leader constitue une issue héroïque particulièrement efficace contre la solitude arrogante jamais loin du désespoir.
Commenter  J’apprécie          20
La cruauté en effet n’est ni le désir d’infliger de la souffrance ni celui d’en jouir mais proprement l’ignorance de l’altérité sensible de l’autre, perçu uniquement comme une proie.
Commenter  J’apprécie          10
Même s’il semble préoccupé des autres, c’est des autres à son égard qu’il s’agit uniquement pour le paranoïaque. Le fonds actif de la paranoïa est toujours ce que les moralistes de l’Antiquité ou les psychiatres du XIXe siècle désignent comme l’orgueil, péché capital que la psychanalyse, pour sa part, aborde avec une ré-flexion plus large et plus complexe sur la notion de blessure narcissique. - 3 -
Commenter  J’apprécie          10
Plus d’un adulte se souvient d’ailleurs d’avoir eu dans l’enfance une sorte de révélation à la lecture d’un roman ou d’un conte qui éclairait subitement pour lui une question restée en souffrance.
Commenter  J’apprécie          00
L’une des sources les plus intenses et les plus secrètes de la souffrance psychique est le sentiment d’être différent des autres au point de ne pouvoir s’en faire comprendre. La solitude que génère l'incommunicabilité est désespérante (…)
Commenter  J’apprécie          00
Le premier contact de l’enfant avec Harry Potter touche donc une fibre particulièrement sensible en lui : celle de se sentir mal aimé parce que différent au sein de sa propre famille.
Commenter  J’apprécie          00
Et quant à la foi, elle n’est pas installée dans la certitude mais s’interroge, s’éprouve, se perd et se retrouve.
Commenter  J’apprécie          00
Quelles « solutions » proposent Stine, Hitchcock et Agatha Christie pour gérer l’angoisse à partir de cet objet culturel que constitue l’angoisse de fiction? (...) En fait, Hitchcock nous propose une solution fondée sur la jouissance masochiste de l’angoisse, tandis que chez Agatha Christie s’opère un processus de maîtrise intellectualisant, grâce au déplacement de l’angoisse de mort sur le désir de savoir et le plaisir de l’investigation.
Commenter  J’apprécie          00
Si la peur de la mort est universelle et si l’angoisse, quelle qu’en soit la forme, n’a pas d’autre origine, la mort est aussi, paradoxalement, ce qui donne du prix à la vie.
Commenter  J’apprécie          00
Dans « Le général Dourakine », madame Papofski ne rêve que d’hériter des biens de son oncle le général Dourakine, personnage dont on sait qu’il a été directement inspiré à l’auteur par son propre père le gouverneur Rostopchine, resté célèbre pour avoir fait brûler Moscou plutôt que de livrer la ville aux armées napoléoniennes.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Auteurs proches de Sophie de Mijolla-Mellor
Lecteurs de Sophie de Mijolla-Mellor (43)Voir plus


{* *}