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Citation de Partemps


L ’É T O IL E D E L ’A LLIA N CE

Là Ton Orage O T onnant Déchire Les Nuages
Ton ouragan souffle le m al et les citadelles ébranle
N ’est-ce pas un v an iteu x effort d ’en chercher le tim bre?
L ’auguste h arpe et m êm e l’harm onieuse lyre
D isent mes lins à trav ers essor et ruine
D isent ce qui est invariable dans l’ordre des constellations
E t garde ce dit pour toi : que sur terre
N ul duc nul sauveur ne soit qui avec la prim e haleine
Ne respire un souffle gorgé de prophétique m usique
A utour du berceau duquel ne vibre un chant héroïque.
Nommez-le l’éclair qui h appa le signe qui gouvernait :
La chose qui en m oi-m êm e v in t à m on heure...
Cela est insaisissable et réel comme le germe.
Nommez-le l’étincelle qui tire origine du néant
Nommez-le le to u rn a n t de la pensée circulaire :
N ulle parole ne le form ule : comme force et flamme
Em plissez-le dans l’im age dans le règne du m onde et de Dieu!
Moi je ne viens po in t annoncer une nouvelle évidence :
D ’une éternelle volonté filante comme une flèche
Je pousse à la danse j ’engage dans le cercle.
A yant to u t sachant to u t ils soupirent :
< Frugale v ie ! besoin et faim p a r to u t !
Plénitude m anque! >
Des greniers je connais sur chaque m aison
Pleins de grains qui volent et de nouveau s’accum ulent —
Aucun n ’en prend...

Des caves sous chaque cour où ta rit
E t dans le sable s’épand le noble vin —-
A ucun n ’en boit...
Des tonnes d ’or p u r dissipées dans la poussière :
Le peuple en haillons l’effleure de l’ourlet —
A ucun ne le voit.
Qui d u t voir en bas ju sq u ’au fond
Jouis de l’im m unité pour le bien-être de chacun
L ’arcane com m e com m ém oration et com m e image.
S’il ne porte que des signes : il les élimine et soi
U n hyperm étrope auquel m anque un œil.
Qui v it la vraie sagesse dévoila :
Les plus im pavides des hom m es seraient médusés
D ont le sang et le sperm e seraient gélifiés
Ils s’effondrent lorsque devant leur regard
L ’A utre atroce terrible se dresse.
Je suis l’Un et suis le D eux
Je suis le géniteur suis le sein
Je suis l’épée et suis la gaine
Je suis la victim e suis le coup
Je suis la vision et suis le v o y an t
Je suis l’arc suis le tra it
Je suis l’au tel et le suppliant
Je suis le feu et le bois
Je suis le riche suis l’indigent
Je suis le signe suis le sens
Je suis l’om bre suis le vrai
Je suis une fin et une origine.
Chœ ur final
Le sentier de Dieu est frayé
Le pays de D ieu nous est désigné
La guerre de Dieu est pour nous allum ée
L a couronne de Dieu nous est dédicacée.
Le calme de Dieu dans nos cœ urs

La forme de Dieu dans notre poitrine
Le courroux de D ieu sur nos fronts
L ’ardeur de Dieu sur notre bouche.
Le lien de D ieu nous a noué
L ’éclair de Dieu nous a em brasé
Le sauf de Dieu nous est versé
Le bonheur de Dieu en nous fleurit.
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