Avec son mari, elle vit comme une exilée sur ce plateau reculé et il lui arrive parfois, lors des prières dans la galerie réservée aux femmes à la synagogue, de se remémorer la vie luxueuse qu’elle a quittée si précipitamment quatre ans auparavant par amour pour cet homme, qu’elle a aussi contraint sans le vouloir à l’exil.