Rose ne répondit rien ; elle avait appris à ses dépens l'utilité du silence.
NDL : ado, j'avais pris comme mantra :
La parole est d'argent, mais le silence est d'or.
Rose ne savait pas comment exprimer par des paroles le combat de son cœur entre sa tendresse pour sa nourrice, Maman Suzette, et son aspiration vers ces belles choses de civilisation raffinée qu'elle avait entrevues à Toulouse.
S'il trouve le pays si beau, pourquoi s'en va-t-il à Paris, M. Lapeyre ?
Personne ne redoute le ridicule autant que les railleurs.
-- Il n'y a pas de méchants en ce monde...
-- Comment ! Pas de méchants ?
-- Non, ils n'y a que des êtres incomplets, des imbéciles, si vous voulez, qui font des méchancetés, c'est-à-dire qui oppriment autrui en se figurant servir ainsi leurs propres intérêts.
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NDL : Rien que pour cette sublime réplique de Rose (Rouzétou) en fin de livre, celui-ci gagne, pour moi, sa 4è étoile !
On voyait entrer des dames bien parées, les messieurs en habit, avec le claque sous le bras, et dans la baie de l'entrée, on distinguait les ondulations de la traine en velours de Mme Chelleray accueillant ses invités.
Nulle autre qu'Amélie Meynes ne savait aussi bien qu'elle machiner une mystification et tourner autrui en ridicule. Ses compagnes la trouvaient amusante et subissaient son ascendant.
Ce n'est pas que l'ancienne cherchât à faire endêver la nouvelle.