Cette série BD mélange combats aériens et traque scientifique autour des V1, ces fusées - arme secrète, que Hitler fit envoyer sur Londres à la fin de la seconde guerre mondiale. Elle met en scène un as du pilotage de la Royal Air Force au très mauvais caractère, Doug Hunter, et une jeune scientifique française, engagée dans la résistance, Louise Simon.
Sur le papier cette combinaison et le thème développé garantissait un récit intéressant… Il ne l’est guère.
Wallace fait durer les présentations sur plus de la moitié de l’album. Pour cela il reprend les exploits aériens de Hunter durant la bataille d’Angleterre, sa jalousie invétérée, son incapacité à accepter les ordres et à agir en équipe. La présentation de Louise Simon est plus courte et elle se retrouve à Londres assez vite. Tout cela pour en arriver à l’année 1944 et aux premières bombes aériennes reçues en territoire britannique à cause des fusées de Von Braun. Un secret qu’il va falloir découvrir… ce qui sera l’objet du tome 2.
L’intrigue de ce tome est un peu vide. Les dessins manquent de dynamisme. Les personnages sont un peu caricaturaux. Cet album ne tient pas ses promesses. Je ne sais pas si je continuerai la série...
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Deuxième tome de cette série BD consacrée à la lutte contre les bombes volantes V1 et V2 au cours de la seconde guerre mondiale.
Cet épisode voit Doug Hunter, pilote relégué par la RAF suite à ses nombreuses insubordinations, rencontrer la scientifique française Louise Simon. A ses côtés, il va petit à petit abandonner son profil d’égoïste suffisant pour tenter de l’aider à comprendre comment fonctionnent les V1, et donc comment on peut lutter contre.
L’histoire se recentre sur ces deux personnages. Le frère de Doug devenant à son tour un insupportable aviateur grande gueule. Atavisme familial...
Cet épisode est plus plaisant que le premier. Il y a moins de confusions entre personnages et les deux héros deviennent plus positifs. Les dessins sont plutôt réussis, notamment dans les scènes aériennes.
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La guerre continue pour Doug Hunter, mais plus comme pilote de chasse depuis sa mise à pied.
Il est en effet désormais affecté au SOE, l'armée de l'ombre des alliés, les opérations spéciales.
Mais si cette perspective ne l'enchante guère, au moins il peut côtoyer Louise Simon, la petite ingénieure française pour qui il doit bien se l'avouer, il a le béguin.
On l'assigne sur le projet Coyote, qui devra le transformer en pilote de B17, un bombardier quadrimoteur alors qu'il ne s'éclate qu'avec un avion de chasse.
De son côté, Dale, son frère, pilote de plus en plus à l'instinct, au point de devenir un danger pour ses propres coéquipiers.
Mais la mort de leur parents, dans l'explosion de leur appartement, frappé de plein fouet par un V1 va les réunir, le temps de se disputer à nouveau et de repartir chacun de leur côté pour .... détruire ces mêmes V1.
Dale, aux commandes de son Spitfire, les fait dévier vers le sol avec les ailes de son avion, et Doug est amené à bombarder les sites de lancement de ces engins sur le continent.
Louise va devoir affronter un autre problème de taille, en découvrant le traître qui a dénoncé le réseau Marco Polo à la Gestapo.
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une bonne bd en deux
tome qui raconte la même
histoire.vu de de point
différents.c est l,histoire de
pierre né d'une mère française et d,un père allemand.nous sommes en
39 le nazisme pointe son
nez,son père va rentrer en
Allemagne.pierre resté avec sa mère va s,engager
dans la résistance et devenir un héros.
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La mode actuelle est de faire des bds où le destin du personnage principal est différent selon qu'il choisisse une voie ou l'autre dans leur existence. Glénat n'inove pas vraiment avec ce dyptique tant cela ressemble déjà au concept de sa série phare Destins. Dans le même genre, il existe également la série Si seulement par un autre éditeur.
Là, il y a le contexte historique de la seconde guerre mondiale où le coeur du héros balance de la résistance au nazisme. L'histoire est plutôt conventionnelle et on aurait pu en attendre beaucoup mieux. A noter que le premier tome me semble mieux dessiné que le second. Cela s'explique par la différence de dessinateurs qui rompt encore une fois l'harmonie de l'ensemble.
Au final, on se demande également si le titre n'est pas trompeur. Y aura t-il vraiment une alternative ? Le destin nous joue parfois de sacré tours.
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L'idée à la base de cette double BD est attrayante. Questionnante... C'est un peu "Né en 17 à Leidenstadt", ou "Smoking - Non Smoking" d'Alain Resnais... Quelles sont les conséquences de nos actes, de nos choix.
La base: un Allemand s'est établi dans l'Est de la France, il s'est marié et ils ont eu un fils. Le Boche et le fils du Boche... donc. Les choses s'enveniment. Et le père s'en va pour l'Allemagne. Que fait le fils?
Dans cette première BD, il reste en France avec sa mère. Il s'enrôle dans la Légion et devient soldat, puis intègre la résistance à Paris.
Le scénario est léger, même s'il y a quelques fulgurances et quelques scènes bien imaginées. Le dessin, par contre, ne m'a pas plus du tout. Je n'ai pas aimé la charte graphique, les choix de mise en couleur, et à de nombreuses reprises les visages, les attitudes ou les mouvements sont mal rendus, statiques ou méconnaissables.
A partir d'une idée intéressante, le résultat est mitigé.
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Première alternative: la résistance.
Avec des graphismes réalistes et efficaces, les auteurs nous présentent le premier destin de Pierre.
Si j'ai aimé les illustrations, le premier scénario m'a paru un peu moins convainquant. En soi, l'histoire se tient et est réaliste mais se déroule trop rapidement. La fin, par contre, est surprenante. C'est un bon point.
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Le dessin m'a tout de suite attiré, une ressemblance avec Gibrat qui ne laisse pas insensible.
Une histoire bien menée, qui nous montre qu'un petit évènement peut nous changer complétement, et changer notre vie, mais que le destin est le destin...
Un bon moment que j'aurai aimé plus long : un tome pour chaque histoire me semble un peu court, on a à peine le temps de s'attacher au personnage (ou de le détester) que c'est déjà la fin, dommage.
Des auteurs à suivre!
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Ce tome est plus réussi que le précédent :
- l'histoire prend de "l'épaisseur",
- les textes sont plus aboutis,
- les dessins restent de bonne facture, façon pastel.
La chute de l'histoire donne envie de lire la suite !
A lire, l'histoire est sympa.
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Les dessins façon pastel sur papier non glacé , changent un peu du standard.
L'histoire est agréable à suivre, entre les combats aériens du pilote et ses histoires sentimentales au sol....
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Le dernier tome est à l'image de la série : captivant !
De plus, il ajoute une petite pointe d'espionnage qui rajoute une couche supplémentaire d’intérêt.
J'apprécie particulièrement les séries qui finissent quand il le faut, sans que cela traine en longueur pour un intérêt purement marketing. Celle-ci en fait partie, et s’arrête au moment opportun.
Le chute est brutale, mais finalement, elle est à l'image de cette seconde guerre mondiale : on ne pouvait en attendre une autre issue.....
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Gabriel poursuit son combat, ainsi que Margaret. Chacun de son côté....Chacun avec ses armes et ses qualities : lui en tant que pilote chevronné, elle avec sa détermination. Malgré les sentiments qui les unissent, Gabriel ne pardonne pas l'erreur de Margaret : cela donne deux histoires en parallèle, avec quelques points de rencontre, épisodiques, puissants....
En complément, l'histoire fait un lien direct avec des faits historiques: dans ce tome, c'est l'eau lourde produite en Norvège qui est convoitée par les allemands à des fins très negatives !
Le dessin façon aquarelle est très agréable.
Une série et une BD à consommer calmement, au coin du feu.
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Voyons voir ce qu’il se serait passé si… Ce n’est pas original mais le mécanisme des destins parallèles c’est un concept que j’aime bien. J’aime bien aussi les couvertures qui se répondent entre deux albums.
Dans cette histoire Pierre reste avec sa mère, une mégère sans patience et son grand-père, raciste vulgaire et pleutre, sa destinée sera d’être un résistant très très gentil
Le dessin est appliqué même si parfois les personnages ont une tête différente d’une case à l’autre, c’est perturbant.
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