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Citation de lolitajamesdawson


Lorsque mon père est décédé, j'ai placé quatre objets dans son cercueil. Je n'en ai parlé à personne. Puis j'ai interrogé des médiums qui disent communiquer avec les morts. Découvriront-ils de quels objets il s'agit ? C'est le test.

Écrire ce livre à changé ma vie. Peut-être changera-t-il la votre.

C'est cela qui est particulier dans une séance de médiumnité, et qui peut parfois être un moyen pour le médium de prétendre communiquer avec des défunts alors qu'il est en train de formuler les unes après les autres des banalités vagues : c'est nous-mêmes qui allons donner du sens à des choses qui n'en pas.

Faire de sa médiumnité un métier implique d'être rémunéré. Même si quantité de personnes exercent une profession pour laquelle elles ont un don au départ, sans que cela soulève la moindre objection, la question fait débat dès lors qu'il s'agit de médiumnité. Pourquoi ?

La mort ne signifie pas qu'ils nous ont abandonnés. Il faut essayer de se mettre à leur place et envisager que ne pas vouloir évoluer dans notre souffrance peut les culpabiliser. Par là nous les attirons sans cesse à nous.

Tout ne s'est pas arrêté avec leur départ, tout n'est pas figé dans la souffrance, même si l'absence créée par un décès laisse penser à ceux qui restent, à nous, que c'est le cas. Il faut penser à eux comme des êtres qui poursuivent leur vie.

Quand vous faites du spiritisme pour vous amuser, il se produit exactement la même chose ; vous braquez un projecteur sur vous, et devenez visible dans le monde des morts. En général, ceux qui errent à la recherche d'un peu de lumière ne sont pas ceux que vous auriez envie d'inviter à dîner. Mais une fois que vous leur avez fait coucou, ils peuvent trouver la maison accueillante. Alors un conseil : ne jouez pas à ça, ce n'est pas un jeu.

Deux forces sont présentées : le négatif comme le positif. En ce sens, le plan spirituel n'est d'ailleurs pas si différent de notre monde matériel où la lumière côtoie l'ombre la plus sordide. Chaque monde est le reflet de l'autre.

Si la mort n'existe pas et que la vie se poursuit, comment sait-on que l'on est mort ? Est-ce qu'on se réveille dans la mort comme si l'on sortait d'un long rêve ? Ou est-ce, l'inverse, comme si on plongeait dans un rêve sans fin ? Combien parmi les gens qui meurent chaque jour se retrouvent dans des situations de grande confusion, et se transforment en âmes errantes ?

La mort, comme la vie, est aussi un espace de rédemption, d'évolution et de croissance. Rien, nulle part, c'est figé dans l'éternité. Et puis il y a des êtres qui nous aident.

L'énergie est la clé qui ouvre l'accès au monde des esprits et rend possible la communication avec les défunts.

Pas de surprise. Rien d'inattendu. Tout est très conscient chez un adulte. La médiumnité, elle, invite à retrouver l'inconscience de l'enfance. Ne rien attendre, ne rien prévoir, ne rien supposer. Et tout absorber.

L'esprit concerne toujours la mémoire de ce qu'il a été, pas uniquement de la vie qu'ils
vient de quitter, mais également la mémoire de ses autres vies lorsqu'ils en a eu plusieurs. Pierre emploie l'image de la goutte d'eau : chaque goutte d'eau est unique, elle garde la mémoire individuelle du chemin qu'elle a parcouru, des expériences qu'elle a vécues, mais une fois retenues dans l'océan, elle va s'y fondre et devenir l'océan. Cette image presque philosophique va un peu à l'encontre de notre espérance et même de notre imagination lorsque nous nous projetons dans la vie après la mort.

Sans même évoquer la vie après la mort, le processus de deuil ne consiste pas à oublier le défunt, à ne plus penser à lui, pas plus qu'il ne consiste à entretenir une relation fusionnelle avec le défunt, identique à ce qu'elle était du temps de son vivant. Le processus de deuil consiste à élaborer une nouvelle relation. Une relation avec le même amour, de la même force, mais intégrant l'absence causée par le départ.

La mort nous propose de réinventer des relations, elle n'y met un terme qu'en apparence.

C'est en ouvrant notre monde intérieur que s'ouvre la porte vers les autres mondes extérieurs.

La matière et juste un espace d'apprentissage. Nous sommes avant tout des êtres célestes venus faire une expérience terrestre.

Avoir passé sa vie à penser qu'après la mort il n'y a rien bloque beaucoup d'âmes qui, une fois de l'autre côté, sont complètement perdues car ce qu'elles vivent ne correspond pas du tout à leur convictions ; inversement, d'autres sont tétanisés par la notion d'enfer au point qu'elles préfèrent ne plus bouger plutôt que de risquer d'y tomber.

Mais pour notre société occidentale, la mort est l'ennemi numéro un. Nous nous sommes attachés à la combattre et ce par cette prise de position et nous influence tous. Plutôt que de chercher à s'informer au sujet de la mort, beaucoup d'entre nous vont préférer l'affronter, la rejeter ou faire comme si elle n'existait pas. C'est bien dommage car en se comportant ainsi, on se coupe d'une partie de soi-même. La mort fait partie de nous. Notre corps est programmé pour mourir.

La mort fait véritablement partie de la vie, elle en est une composante nécessaire et saine. Mais il s'agit bien de là de la mort de notre véhicule matériel. Notre âme, elle, poursuit son cheminement. La vie continue, mais sous une autre forme.

Mon père, comme tous les êtres que nous avons aimés et qui nous ont quittés, est encore vivant ailleurs. La réalité est plus vaste qu'on est en mesure de l'imaginer. La mort n'existe pas, les liens d'amour perdurent et restent effectifs. Nous sommes liés à jamais. Je ne sais pas vous mais moi, ça me remplit d'énergie.
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