Combattre sa propre chair jusqu’à la dévorer, planter ses ongles au sang pour exsuder la lave, veiller toujours plus tard pour étêter la nuit, aller jusqu’à prier que le matin ne le transforme pas en ce qu’il est déjà, l’insecte tapi et stridulant, le lézard à la langue bifide, le boiteux des légendes ou, pire, ne le dédouble, ne lui crée un jumeau invisible, enjôleur et malicieux, un daimon accroché à chacun de ses pas, prompt à mordre, à griffer, à éventrer…