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3.91/5 (sur 66 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Sainte-Marie-aux-Mines , le 17/05/1973
Biographie :

Né à Sainte-Marie-aux-Mines, dans le Haut-Rhin, Stéphane Gérard est Professeur de Lettres Modernes.

Auteur amateur de poésies et nouvelles, il est lauréat d'un Prix Régional de nouvelles en 2007.

"Thalamus" (13.09.2012) est son premier thriller.
"Quand saignent les louves" sort le 01.02.2018

blog:
http://www.lesnouveauxauteurs.com/docs/livre.php?id=6020

page Facebook:
https://www.facebook.com/thalamusthriller


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Stéphane Gérard - Thalamus www.passion-bouquins.com Blog littéraire alternatif 23e salon du livre de Colmar 2012 Entretien avec Stéphane Gérard qui publie son premier roman Thalamus, aux Editions Les nouveaux auteurs


Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
- [...], le prof nous avait expliqué que dès l'Antiquité, on s'est interrogé sur les pleurs du nourrisson. Et jusqu'en 1985, on pensait que le nourrisson ne souffrait pas. Ce qui impliquait des choses assez surprenantes : par exemple, jusqu'en 1986-1987, on pouvait sans bouleverser l'éthique opérer des nourrissons sans les anesthésier.
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Que c'était bon d'oublier un instant les ornières creusées par le destin, de se dire que tout se passerait bien, que tout ne pourrait que bien se passer.
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Sur le palier se tenait une femme sèche et austère, raide comme un tisonnier un jour d'hiver, au visage fermé et hautain qui aurait fait fondre d'effroi la plus tenace des banquises, si le réchauffement climatique ne s'en était déjà occupé.
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Forums de discussion, réseaux sociaux, blogs personnels, le Web était devenu une mine où on exhibait sa vie personnelle dans la plus grande impudeur, où chacun offrait ses instants privés, des plus précieux aux plus anecdotiques. Et tout cela aux yeux de tous les voyeurs qui faisaient de même de leur côté. Photos d’enfants, récits de vacances, aveux, ragots, témoignages en tous genres, on pouvait entrer dans l’intimité des gens encore plus efficacement qu’une coloscopie !
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— Et merde ! Fait chier ! jura-t-elle.

Marie Gautier n’était pas coutumière de ce genre de débordement langagier scatologique, mais deux renversements successifs de café, à quelques minutes d’intervalle, ça met les nerfs à l’ouest !

Ajoutons-y une nuit d’insomnie passée en cogitations diverses : les courses à faire après le travail, la pile de repassage en retard, la tenue du lendemain, l’ex-petit ami qui ne cesse de téléphoner, le tout couronné par des règles douloureuses ce mois-ci. Bref, tout ce qui engendre les incessants retournements entre les draps humides et l’allumage compulsif de Camel Light toutes les trois minutes !

Tout cela expliquait l’humeur de Marie Gautier ce matin, et son humeur, c’est qu’elle était de mauvais poil, et être de mauvais poil, ça la rendait vulgaire !
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Il s’était ainsi noué entre les deux femmes une relation ambiguë à sens unique, faite de silences, de regards, de non-dits. Marie aimait à s’asseoir près d’elle et, tout en la peignant, lui parler de sa vie, de ses sorties de la veille, de son « salaud d’ex » qui l’avait larguée pour une « sale pétasse » (l’énervement aussi la rendait vulgaire !), avec pour seule réponse les yeux languides de sa patiente qui fixaient le mur, en face, semblant y chercher quelque chose. Car Marie disait ma patiente, elle se l’était appropriée et, depuis trois mois, veillait jalousement sur celle qu’elle considérait comme une confidente, presque une amie, acceptant le silence comme seul retour.
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Vaine tâche s’il en est : la tache avait maintenant doublé de surface, contaminant les fibres textiles sur dix centimètres de diamètre d’un brun surréaliste du plus bel effet.

À la limite de l’hystérie, prête à bouffer l’éponge de dépit et à s’envoyer tout le Paic cerise en intraveineuse, elle décida que vraiment les objets étaient les pires choses que l’homme ait inventées.

Elle en était là de ses jérémiades mentales quand lui revint à l’esprit l’origine de la catastrophe : elle darda aussitôt un regard acéré de tueuse sur le panneau d’allumage.

C’est le numéro 113 qui clignotait.

Elle retrouva aussitôt son calme.
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Ils apprenaient ainsi tous les deux à vivre à un autre rythme, à écrire une musique aux notes inédites, à composer une nouvelle mélodie sur la portée de l'amour inconditionnel.
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Une journée « sans », quoi !

Elle en était là de ses réflexions quand la sonnerie du tableau d’allumage retentit, provoquant l’accident caféique : dans sa main distraite, le gobelet de plastique blanc tressaillit, vacilla, chancela et finit sa dangereuse danse en répandant copieusement son contenu brunâtre et fumant (elle ne buvait exclusivement que du café au lait double sucre, sa drogue bihoraire !) sur la blouse blanche immaculée de la jeune femme.
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Son métier de journaliste était pour lui plus qu’une activité professionnelle : c’était sa première passion.
Ou pour être plus juste, la seconde.
Au sortir du lycée, bac scientifique en poche, il avait été tenté par le concours de police : c’est un univers qui l’attirait et qu’il pensait se marier à merveille avec sa fascination pour le monde judiciaire. Mais il s’était vite convaincu qu’il en avait une vision très stéréotypée. Et Au sortir du lycée, bac scientifique en poche, il avait été tenté par le concours de police : c’est un univers qui l’attirait et qu’il pensait se marier à merveille avec sa fascination pour le monde judiciaire. Mais il s’était vite convaincu qu’il en avait une vision très stéréotypée. Et puis, son homosexualité une fois assumée, il s’était imaginé en uniforme au milieu d’hétérosexuels testostéronés pure souche qui lui auraient claqué une tape bien virile sur l’épaule en lui racontant la dernière blague salace à la mode ! Mais là encore, c’était sûrement un cliché. Toujours était-il qu’il avait abandonné cette piste pour s’orienter vers le journalisme free-lance : autonomie, liberté, indépendance, autant de valeurs qui, dans sa vie aussi bien professionnelle que privée, étaient des priorités.
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