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Critiques de Stéphane Girel (78)
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Ami-ami

"Mon meilleur ami." Déclaration d'amitié du chinois🐉Xi Jinping au russe 🐻Poutine. 😬

Le Point.fr , 16/06/19.





Ami-Ami: en mélangeant les lettres, ça fait...miaam!





Dans la vallée, un joli lapin blanc tout rond rêve d'avoir un ami.

Dans la montagne, dans sa demeure noire, un loup rêve d'avoir un ami aussi...

-"Le jour où j'aurai un ami, je l'aimerai immensément" dit le loup.





Ces 2 là vont se rencontrer, et le lapin apeuré, va offrir un bouquet de coquelicots au grand loup...





Déclaration d'amitié entre Macron-Trump. Et..."entre la France et l'Afrique, ce doit être une histoire d'amour " E.Macron, le 20/11/20
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Prunelle

Voici encore un très bel album du duo Rascal/Stéphane Girel.

Une histoire toute simple, quatre mots jetés sur le papier, tout un univers suggéré. Ça, Rascal nous y a déjà habitué. C'est toujours aussi bien fait, c'est toujours aussi intéressant.



Mais il est vrai que pour cet album, celui qui fait une prouesse, c'est l'illustrateur Stéphane Girel. Je le trouve toujours très bon, mais là, là vraiment il parvient à transcender l'histoire, à dire beaucoup dans jamais rien gommer du suggéré que laisse volontairement planer l'auteur.



Une ambiance très Belgique ou nord de la France, mais avec une subtilité, une gamme de tons, des points de vue vraiment de grande qualité selon moi.



Rascal nous brosse le portrait de trois enfants, trois amis, dont l'un se différencie des autres par son courage à toute épreuve, son manque de crainte et d'appréhension face au danger. On le surnomme Jean-sans-peur.



Un jour, le grand-père de Jean-sans-peur lui confie un chaton, Prunelle. Celle-ci grandit et devient la compagne de jeu des trois amis, mais c'est surtout pour Jean-sans-peur qu'elle est importante.



Malheureusement, le soir du dernier jour d'école, Prunelle reste introuvable. Jean la cherche partout mais ne trouve que le désespoir de sa disparition. Qu'a-t-il bien pu arriver à Prunelle ? Les amis essaient bien de tirer Jean de sa mélancolie mais rien ne semble pouvoir y faire, si bien qu'il tombe malade de chagrin.



C'est bien la première fois qu'on voit Jean avoir peur de quelque chose...



En somme, un très bel album, qui vous emplit les prunelles et ravira nos petits lecteurs, du moins c'est mon avis, c'est-à-dire, bien peu de chose.
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Blanche Dune

Comme il est beau et poétique cet album ! Je l'avais oublié quelque part dans les rayonnages sans âge de ma bibliothèque sans fond.

C'est à un p'tit coup de ménage que vous devez cette petite critique. Une exhumation d'un superbe album, émouvant autant par ce qu'il dit que par ce qu'il me rappelle, de l'époque où je l'ai acheté, de la personne avec qui j'étais à ce moment...

Mais ça c'est de tes souvenirs Nastasia, cela ne nous intéresse guère. C'est un peu vrai, bonnes gens, mais c'est un peu le thème de l'album également, le souvenir.

Le duo Rascal/Girel a rarement été aussi bon, aussi beau, aussi poétique, aussi juste dans le ton et dans les teintes que dans Blanche Dune.

Tout d'abord le texte de Rascal est d'une rare beauté. Tout en subtilité, tout en dialogues et questionnements intérieurs d'une grande profondeur. La rencontre d'un enfant et d'un vieux monsieur, là, au bord de la mer, au pied d'une falaise trop belle et trop pudique pour se montrer dévêtue de son voile de nuages.

Quelque part dans le Pas de Calais, probablement, à deux ou trois encablures du Cap Gris-Nez, assurément. Un rivage pas sexy. Un littoral à la beauté subtile, au charme pas commercial.

Sur le front de la falaise, siège une belle demeure de style anglais version fin XIXème, l'époque des bains de mer en canotier et tenue rayée.

L'enfant interroge le vieil homme sur les blockhaus, les crabes, les étoiles, les ammonites...

Dans ce lieu (cette résidence secondaire), ces quelques objets et les réponse du Capitaine, le petit Tanguy trouve des réponses à des questions existentielles, métaphysiques et surtout, fait l'apprentissage de l'altérité, de la nuance et de la poésie.

Stéphane Girel quant à lui, sait trouver de cadrages, des tons, des ambiances dans ses aquarelles qui ajoutent encore à l'épaisseur, à la sensibilité, à la poésie de cet album.

Réussite indubitable à mon goût, un album fantastique que j'ai eu tort d'oublier depuis tant d'années. Le thème central de l'album, parmi tous ceux que j'ai évoqués déjà, me semble le rôle du souvenir dans le sens qu'il donne à nos vies, et par delà, le sens même de la vie.

Grande quiche Nastasia ! Pourquoi l'as-tu laisser prendre la poussière et se briser les reins sous des tonnes de gros bouquins ? Ne soyez pas si bête que j'ai pu l'être, ne vous en privez pas plus longtemps. A fortiori dans cette période où nous allons entrer de commémoration du centenaire de 1914.

Mais ceci n'est bien évidemment que mon avis, un petit point qui clignote à l'horizon et qu'une vague un peu plus haute effacera bien vite, autant dire, pas grand-chose.
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Ami-ami

Ami-ami est un album faussement naïf qui ne se termine pas forcément à la dernière page. Il peut continuer à tourner en boucle dans la tête du lecteur, qu'il ait 7 ou 77 ans.

La question étant : le lapin se fera-t-il croquer par le loup ? ou deviendront-ils vraiment amis ?

Au premier round (entendez première lecture), les stéréotypes sont bousculés si on se fie à ce que disent les protagonistes : le loup semble ouvert d'esprit, il désire un ami et l'aimera tel qu'il sera. Quant au gentil lapin, il est exigeant en amitié, son pote il le veut comme ci comme ça, et puis c'est tout. On aurait presque pitié de ce loup solitaire enfermé dans sa demeure anguleuse, surplombant la prairie où habite le gentil lapin, et on serait à deux doigts de décréter au lapin que s'il était plus ouvert, il en aurait, des amis.

Oui mais voilà. C'était la première lecture.

Au second round, le doute peut s'installer si on se fie aux images : le loup est souvent en contre-plongée, dominant, la gueule saillante, les couleurs contrastées et inquiétantes. le lapin en plongée traîne dans son sillage un univers coloré, arrondi. Tout laisserait plutôt penser que la nature ne bousculera pas les stéréotypes, du côté des images.

Un troisième round s'impose donc : voyons voir de plus près leurs occupations, à ces deux acteurs. Et l'on surprend alors le loup un tablier de cuisine autour de la taille, ou un couteau à la main. Ne penserait-il qu'à bouffer ce lascar ? Quant au lapin il se préoccupe d'amusements, de collections, ou de manger sa carotte. Gentil le lapin, méchant le loup, dans leur occupations quotidiennes.

Une quatrième lecture (l'album est court pas de souci) pourrait elle aussi réviser la première, celle qui précisément traitait de paroles : le loup ne répète-t-il pas qu'il l'aimera tel qu'il sera son ami ? Oui, mais aimer... à quelle sauce ?

Une 7ème lecture pourrait laisser penser que non, ils deviennent amis, en témoigne la dernière image où le loup tient dans ses bras le lapin.

Une 12ème lecture pourrait faire remarquer que justement, le lapin, il a l'air un peu coincé, entre les bras du grand loup. Plutôt inquiet, pour tout dire.

A la 37ème lecture, il est possible que le lecteur se mette à fredonner Ami-ami en boucle : amiamiamiamiamiamiami. Quoi ? Qu'entends-je ? Qu'ouïs-je ? Qu'acoustiquai- je ? MIAMIAM ???

Ah ok. Si le titre lui-même s'y met, à jouer les ambigus, il ne reste plus qu'à s'incliner bien bas devant Mr RASCAL, et mettre un 5 étoiles bien mérité à cet album jeunesse (ou pas).
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Les 3 soeurs du roi méchant

Je viens d’achever Les Trois Sœurs du roi méchant avec grand plaisir ! Ce petit conte m’a permis de replonger en enfance (et quelle sensation agréable !) !



Reçu dans le cadre de l’édition Masse Critique (je tiens d’ailleurs à remercier les éditions Clochettes pour cet envoi), ce petit livre m’a beaucoup plu ! Tout d’abord, j’ai aimé l’histoire, celle de trois jeunes sœurs, éloignées du royaume de leur père durant leur enfance à cause de leur "handicap" (en effet, la première est sourde, la seconde est muette et la troisième est aveugle). Le nouveau roi –c’est-à-dire le frère de nos héroïnes-, est injuste et cruel envers ses sujets ; toutefois, un jour qu’il était allé chasser, s’étant perdu dans la forêt, il fait la connaissance de trois jeunes femmes et cette rencontre va alors bouleverser sa vie.



Moi qui n’ai plus lu de comptine depuis bien longtemps, j’ai été ravie de revivre un instant de féérie à travers cette histoire : j’ai également beaucoup aimé la moralité de ce petit livre, qui pourrait se résumer ainsi : « il suffit de peu de choses pour accéder au bonheur ».



Ce petit album est d’autant plus agréable qu’il est accompagné d’un CD (j’ai particulièrement aimé la narration de Maureen Dor, avec une mention spéciale à la chanson finale !) qui nous permet de regarder les images tout en écoutant le récit.



Ainsi, je conseille bien évidemment ce conte à toute maman (ou papa !) à la recherche d’une petite histoire à raconter à ses enfants ; à coups sûrs, vous ne pourrez que passer un agréable moment aux côtés de Belle, Douce et Câline !



A lire !!

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Je serai cet humain qui aime et qui navigue

Attention voici un très joli album poétique !

Tout de l'univers graphique a la narration est une superbe invitation à naviguer par delà les mots et la mer. Et ceci non pas dans les tons bleus classiques mais dans des dégradés de vert tout à fait crédibles !
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La Promise

Voici ici un des plus beau conte qu’il soit sur la Grande Faucheuse.

Le dessin de Stéphane Girel est très beau - mais aussi très tendre - et il rend parfaitement hommage à cette fantastique fable macabre de Myriam Tonelotto.

La Mort n’y est pas représentée par un atroce corps humain momifié ou en décomposition mais sous les traits d'une très belle femme vêtue de noir, grande, avec des yeux très doux, le nez si parfait, la bouche comme une cerise, les épaules délicates et des jambes interminables…

Mon Dieu, qu’elle est belle…



Et c’est bien là tout le problème.

Notre douce psychopompe a tant d’attraits que tous en tombe amoureux ; le père, les fils, les esprits sains (s’il y en a) et tous les autres… et moi aussi, un tout petit peu.



Le lien intime entre le temps, la vieillesse et la mort, apparait comme une figure mythologique nimbé de mystère et de beauté.

La peur recule…

Et c’est toujours ça de gagné !
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Où est passée Rainette ?

Antoinette, la rainette, veut absolument être sur une des peintures du promeneur Claude Monet, mais ce n'est pas si facile...

Il ne faut pas bouger, être bien devant, hummmmm dur la vie de star !



A la fin du livre découvrez les tableaux originaux du peintre, ainsi que des informations sur sa vie et son oeuvre.
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Pénélope la poule de Pâques

Joli album du Père Castor pour raconter Pénélope la petite poule en chocolat qui n'a pas été découverte par les enfants le matin de Pâques!

Très bien illustré.
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Bouche cousue

Un nouvel arrivant dans la collection les P'tits Didier !



Bouche cousue de Gigi Bigot et Pepito Matéo est enfin édité en version poche ! Paru en 2001, ce compte sur qui les années n''ont pas d'effet est un classique. Abordant avec délicatesse les thèmes délicats que sont la guerre et le deuil, il est le support idéal pour en parler avec les enfants dès l'âge de 4 ans.



Bouche cousue, un compte fleuve positif



Bouche cousue, c'est l'histoire d'un petit garçon qui a cessé de parler, le chat s'arrête alors de ronronner ce qui entraîne la maison qui elle, ne souhaite plus ouvrir ses volets, voyant cela, les fleurs dépérissent ... jusqu'au jour où l'étoile qui n'a jamais cessé de briller fait son travail....



L'enfant, touché par la guerre et la perte d'un être qui lui était cher est accablé de douleur, son malheur pèse sur tous jusqu'à ce que l'étoile, synonyme d'espoir lui tend la main... Tout est dit, ce petit conte, c'est un peu après la pluie, vient le beau temps. Le malheur n'est pas éternel même s'il est difficile à supporter.



Mon avis :



Un très bon compte pour parler du deuil et de la guerre aux enfants. Les illustrations, plutôt tristes reflètent bien les sentiments de l'enfant et de son entourage. J'ai trouvé ce compte très doux et touchant. Ici, c'est tout l'environnement de l'enfant qui ressent sa peine, heureusement, il suffit d'un signe pour que la lumière ne réapparaisse, il fallait simplement laisser le temps faire son œuvre.



Si les illustrations s'accordent parfaitement avec le texte, elle n'invite pas vraiment à la découverte. Je ne sais pas si les enfants vont spontanément vers ce livre, bien que souvent, ils nous réservent de belles surprises. C'est un conte que j'apprécie beaucoup et qui peut vraiment aider les adultes qui auraient du mal à trouver les mots pour apaiser un enfant endeuillé.


Lien : http://que-lire.over-blog.co..
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Les 3 soeurs du roi méchant

Cet album est beau dans tous les sens du terme : beau à regarder, beau à toucher avec son papier épais légèrement cartonné, beau à lire et beau à écouter grâce au C.D qui l’accompagne.

Un conte roumain d’une grande poésie qui combat l’intolérance face à cette « différence » qu’est l’handicap et nous rappelle que le rire et l’amour sont communicatifs et indispensables à l’être humain. Babo 14, ce roi ayant grandi privé de l’un et de l’autre, sous le joug d’un père cruel et intolérant, devient à son tour cruel, coléreux et insensible à la misère d’autrui. Mais ne suffit t’il pas parfois d’un sourire, d’un baiser pour adoucir un cœur que l’on croyait de pierre ?

Ce livre est pour moi plus qu’un coup de cœur, c’est un véritable coup de foudre. Emouvant et profondément humain, un hymne à la tolérance et au pouvoir immense d’une main tendue, d’un sourire offert.

Je finirai cette critique sur les paroles de monsieur Brel qui illustrent bien le sujet :

« Quand on n’a que l’amour

Pour parler aux canons

Et rien qu’une chanson

Pour convaincre un tambour… ».



Un grand merci aux éditions Clochette et à Babelio pour l’envoie de ce merveilleux album.

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Ami-ami

Cet excellent ouvrage au titre approprié a le grand mérite d'aborder un sujet sensible et pour tout dire incontournable sur Babélio: les amis.

Ce mot est tellement abusivement utilisé qu'il perd toute signification. Les demandes d'amis pleuvent comme en période de mousson, on ignore tout de ce qui détermine cette démarche, le plus souvent. En dehors des lecteurs avec qui se sont établis certains échanges de points de vue, commentaires, blagounettes ou appréciations diverses, il se trouve des demandeurs, en quête d'amis comme d'autres sont en quête d'un asile, et qui débarquent à l'improviste et sans sommation.

Et là je m'insurge, je m'indigne, je proteste: halte aux pique-assiette, quémandeurs, profiteurs et opportunistes. Ceux qui refusent les messages, qui cachent leur bibliothèque, ou ceux qui essaient de se faire de la pub à bon marché.

Ils ne jouent pas le jeu, car la relation amicale est dénuée de calcul, elle repose sur la confiance. Donc, pas d'indulgence pour les faux amis.
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Je serai cet humain qui aime et qui navigue

Je serai cet humain qui aime et qui navigue – F. Prévot & S. Girel



Un hommage à la poésie et à l’enfance.



Un grand-père marin à la retraite, un petit-fils qui trouve un coquillage magique ou merveilleux. Un petit garçon qui découvre la poésie et l’a fait découvrir à son grand-père.



De beaux dessins remplis de poésie et de rêves et de magie aussi et de merveilleux.



Il y a un petit peu de Baudelaire, de Verlaine, de Lamartine et de quelques autres dans tous ces mots



L’album est très beau et très agréable à feuilleter
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Ami-ami

Une histoire pleine d'ambiguïté. Amitié innocente du lapin qui cherche un ami qui comme lui aimerait... En parallèle, le loup qui lui aussi cherche un ami. Ces propos sont-ils aussi innocents et bienveillants qu'ils le paraissent... Les illustrations, de Stéphane GIREL, laissent penser le contraire.

L'amitié entre un lapin est un loup est-ce probable ?

Il ne faut peut-être pas se fier uniquement aux apparences, ni a une première lecture !
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Où est passée Rainette ?

Panique au jardin ! Antoinette la rainette plonge entre les iris en voyant un chasseur de grenouilles s’approcher de la mare. Pas la peine d’avoir peur, lui répond un crapaud, c’est juste Monsieur Claude avec sa barbe blanche, ses pinceaux et son chapeau. Ce chasseur-là ne s’intéresse qu’aux fleurs. Rassurée, Antoinette sort de sa cachette. Lorsqu’elle voit le peintre installer son tabouret et son chevalet au pied du petit pont, la rainette saute sur un nénuphar et prend la pose, certaine de passer à la postérité en figurant sur le tableau. Mais malgré tous ses efforts, Mr Claude semble l’ignorer…



Encore une réussite de la collection Pont des arts qui propose au jeune lecteur une nouvelle façon de découvrir les œuvres d’art : « y entrer par une fiction et des illustrations originales qui sollicitent l’imagination et renforcent le plaisir de la lecture ». Ici, c’est Claude Monet qui est à l’honneur. A travers les facéties d’Antoinette, les enfants découvriront de nombreux clins d’œil aux œuvres du plus célèbre peintre de Giverny : Iris jaunes, Le bassin aux nymphéas, La barque… Toutes sont d’ailleurs présentées en fin d’album. Comme d’habitude, les pages de garde finales proposent des informations sur la vie du peintre. Une plongée réussie dans l’univers de Monet, aussi divertissante qu’instructive.



A noter pour les enseignants que le CRDP de Marseille édite pour chaque ouvrage de cette collection une exploitation pédagogique très complète qui facilite grandement l’utilisation de ces albums auprès des élèves.




Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Pénélope la poule de Pâques

Une idée d'histoire pour la période de pâques, une aussi jolie qu'un conte, qui devrait rester dans les mémoires et être racontée à plusieurs reprises sans se lasser car joliment évocateur.

La petite légende de Pénélope et son chocolat savoureux.

Imaginez une poule tout en chocolat qui voudrait damner le pion des autres friandises cachées dans le jardin et être couronnée la reine de Pâques, être la dernière à être trouvé.

Pauvre pêché d'orgueil. Car trop dissimulé dans le recoin d'un nichoir, Pénélope fut oubliée par les petits doigts des enfants.

Les jours, les saisons passèrent loin de Pâques.

Le seul souci de Pénélope sera désormais de survivre jusqu'à l'année d'après, sans que fonde son chocolat à la chaleur de l'été entre autres. Mais de quoi va survire Pénélope? Elle n'aime pas le grain.

En perte de chocolat et plus petite, des feuillages d'arbres fruitiers alentours la protégèrent des fraîcheurs hivernales. Elle gagnera aussi des plumes perdues d'oiseaux qui vinrent se coller et lui permettront le jour venue de s'échapper du nichoir et de laisser échapper des petites oeufs en chocolat aux goûts délicieusement fruités.

Enfin, la reine!

Les jeunes lecteurs prendront un plus grand plaisir à se faire raconter l'histoire, à profiter des images,

L'histoire de Pénélope avait su accrocher le plaisir et l'attention à une époque sous les pinceaux de Stéphane Girel, l'éditeur a eu la bonne idée de rééditer cette belle histoire de Hubert Ben Kemoun, en offrant un nouvel habillage avec les dessins de Jess Pauwels cette fois.

A découvrir ou redécouvrir.

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Je serai cet humain qui aime et qui navigue

Enveloppé dans son ciré jaune, un petit garçon arpente une plage, une épuisette à la main. Les vagues de l'océan déferlent à ses pieds, les goélands tournoient dans le ciel en dessous des nuages qui jouent avec le vent. Le phare quant à lui se dresse fièrement, ancré au sol et pointant l'azur. Et à quelques pas de là, sur cette plage qu'il semble fouler depuis toujours, son grand-père, marinière et casquette bleue vissée sur la tête, pêcheur à la retraite que la mer n'a jamais lâché et à laquelle ses souvenirs seront éternellement accrochés. Voilà neuf années que petit-fils et grand-père se retrouvent là, ensemble, à la belle saison. La jeunesse, la candeur et l'émerveillement de l'un, la vieillesse, l'expérience et la rudesse de l'autre.

Soudain, le petit garçon découvre un coquillage à la nacre gravée : « Écoute-moi ». Il approche alors son trésor au plus près de son oreille et écoute... un poème en jaillit. S'il n'en comprend pas le langage, il sait qu'il est beau. Grand-père lui, n'entend rien d'autre que la mer... une mer démontée.

Le coquillage passe du creux de sa main au creux de son oreille, sans cesse... il écoute le poème, le caresse. Les mots résonnent et dansent dans son esprit, son coeur, son ventre... en une jolie mélodie. Le petit garçon en perçoit les vibrations, les rythmes, la musique. Ainsi viennent les images, les sentiments, les sensations, les couleurs, et le sens se fait jour. Une interprétation vécue comme un voyage initiatique. Une envolée dans le pays de la poésie. Un élan vers la liberté. Une traversée dans la vie de son grand-père, liée à la sienne indéfectiblement.

Un album solaire où la terre et le ciel se rejoignent. L'émancipation d'un petit garçon, en équilibre sur le fil de la transmission. La bienveillance d'un grand-père qui insuffle et inspire. La poésie, qui élève et transcende. La profondeur des racines, et la grâce de l'imagination. Quant aux illustrations, sa limpidité est si belle qu'elle en est bouleversante : océan, ciel, terre se confondent sans cesse. On navigue en poèmes avec ce petit garçon et son grand-père. On les accompagne et avec eux, on voit, on sent, on goûte, on touche et on écoute le monde.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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La Promise

La promise est un conte ; merveilleux, quotidien et onirique. La recherche d'un amour perdu pour ces quatre hommes, devenus bien vulnérables à l'attente et à la solitude.

Une métaphore de nos vies qui se cherchent, se perdent et affrontent, parfois avec douceur et tendresse, le déterminisme terrible de nos vies.

Un joli conte sur la vie et la mort, la solitude et l'apaisement des jours. Une oeuvre toute en légèreté, portée par des bulles douces et colorées qui nous conte une histoire poétique et épurée.
Lien : http://art-enciel.over-blog...
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La Promise

La Promise est un très joli conte sur la mort (provenant apparemment de la Vénétie). Sur la peur de la mort, bien plus terrible que la mort elle-même. Elle nous confronte avec cette peur qui fige, qui paralyse, qui tue tout en maintenant en vie. Tous se débattent, pauvres créatures désespérées, pour échapper à la mort, obsessionnelle quête du père, des quatre frères, de chaque personnage. Tous redoutent un homme, mais la mort, connue et attendue depuis toujours, se présente à eux sous les traits graciles d’une jeune femme, avenante et perspicace.

La mystérieuse femme leur apprend à aimer, à vivre leur vie et à en apprécier tous les plaisirs. Même si tous retourneront finalement, en paix, à leurs trépassés car la mort est inévitable.



Ce n’est pas une BD d’action, il n’y a pas d’action, ce sont des ambiances, des sensations, des sentiments qui se dessine dans ces cases. Mais il n’y a jamais de lassitude, jamais de temps morts, jamais d’ennui. Chaque personnage, chacun avec son caractère bien unique, est intéressant et attachant par son histoire et son rapport à la mort.

Les dessins sont doux et gracieux. Et, alors que l’on pourrait s’attendre à une palette froide, bleue, grise, à des planches hivernales, en deuil, les couleurs sont chaudes et ensoleillées. Joyeuses.



Une bande dessinée pleine de mélancolie et de douceur, mais en rien morbide. Loin de la tristesse et du drame qu’est la mort dans la « vraie vie », elle est même apaisante. Une fable onirique et poétique.



(Cette histoire m’a rappelée le Conte des trois frères de J.K. Rowling. Chacun cherche à dominer la mort, mais la Mort les prend tous.)
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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Où est passée Rainette ?

Ce livre nous plonge et nous attarde dans l'univers de Monet.

Les illustrations respectent tout en douceur l'univers du peintre. D'ailleurs j'apprécie que chacune d'elle (ou presque) mettent en scène Monet dans son jardin de Giverny. Dans cet album de la collection "Pont des arts" on ne brode pas une histoire à partir d'un tableau. Non, c'est une histoire, ou plutôt un jeu de cache-cache qui nous permet d'entrer dans tout un aspect de l'oeuvre de Monet : les nymphéas.

D'ailleurs ce n'est non pas une représentation, mais 8 qui nous attendent en fin d'ouvrage. Le bémol est comme souvent le langage de la partie documentaire : il s'adresse à des lecteurs bien plus âgés que ceux visés par l'histoire.

N'empêche que cet album m'a donné envie d'aller moi aussi me promener des les jardins de Giverny...
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