Putain. Les yeux dans le vide, je m'effronde devant ces inscriptions qui dégueulent de sentiments, ressassant les instants prodigieux qu'il m'avait été donné de vivre. Car en fermant les paupières, se mêlent tous les minutieux fragments qui autrefois vous faisaient succomber. Du grain de beauté posté sur cette épaule droite, à cette courbe placide qui vous rendaient dingue. De ce rictus datant de la plus tendre enfance, à cette bouche qui suivait la vôtre comme le coeur des tournesols.
Anaïs.