La campagne de Bruegel n'est pas une terre de luxure et de vulgarité, comme ont aimé à le stigmatiser les peintres de son temps. C'est une terre de labeur, de saine vitalité, de patience, de rites, de rudesse aussi, de soumission. Trois siècle avant Millet, Bruegel avant de mourir peint déjà avec le repas des noces (vers 1568, Vienne) et la danse des paysans le sentiment d'une rupture, d'un déracinement. La nostalgie virgilienne du citadin...